Note de L.M. : ce connard de Tyler Dardenne nous a envoyé un texte, on l'a trouvé drôle, on le fout sur le site. Si toi aussi tu t'crois ran-ma : 3615@asbaf.fr.
DESSINE-MOI UN PARISIEN
DESSINE-MOI UN PARISIEN
J’ai enfin compris.
Compris pourquoi ces connards de provinciaux nous traitent avec dédain de « parisiens » dès qu’ils en ont l’occasion. Avant je les mettais au même rang que les belges, à savoir de vagues complexés souffrant du fait qu’on en ait rien à foutre de leur pays de merde. Mais en fait non, c’est un peu plus élaboré chez les bouseux. Et ce clip d’1h52 en est la preuve éloquente.
Avant d’aller plus loin, je tiens à préciser que jusqu’à présent j’ai toujours adoré le travail de Céline Sciamma. Naissance des pieuvres fut pour moi un choc aussi bien esthétique qu’émotionnel, me rappelant les riches heures du cinéma français des années 90 (pas étonnant qu’il soit en partie dû à la perspicacité de Xavier Beauvois), tandis que Tomboy, plus maîtrisé et moins prenant que le précédent, ne me laissa néanmoins pas en reste. Mais là...
C'EST TOTO QUI VA EN BANLIEUE
C’est donc ça le concept: on va repérer des jeunes beurettes du côté des Halles ou de la Défense et les caster pour les faire jouer dans un film engagé-t’as-vu. C’est vrai quoi, c’est pas leur faute si en plus d’être noires et de sexe féminin elles branlent rien à l’école. Alors pour échapper au CAP ou aux ménages comme maman, leur seul horizon est la délinquance. Logique.
Le problème dans tout ça c’est qu’en plus d’accumuler les clichés sur une société à deux vitesses, Céline Sciamma maîtrise tellement peu son sujet qu’elle ne sait au final pas quoi en faire. Redites, montage brouillon, scènes inutiles..., on attend désespérément que le film prenne forme. En vain.
Ça donne un résultat bancal, creux et aseptisé. Elle nous avait habitués à mieux, la parisienne...
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Fous au moins un pseudo, les anonymes ça nous pète les yeukous.