Programmé comme le nouveau Twilight, The mortal instruments n'a pour l'instant attiré en salles que les adolescentes les plus acnéiques de France. Egalement recensé dans la salle, un trikiteur de génie, le chibre affûté, prêt à composter le passage de l'enfance à l'âge adulte, un plaidoyer contre la pédophilie infantile dans un coin de la tête au cas où un juge se mêlerait de l'affaire.
Pas de suspens : The mortal instruments est le parent pauvre de Twilight. À ce point pauvre, il est le parent roumain du teen movie à tendance dark love story pour gothoputes. L'héroïne a un mono-sourcil des Balkans, on dirait moins Kirsten Stewart que la paria de l’espèce Schengen j’ai nommé Leonarda.
L'héroïne a un don : elle est la seule à voir évoluer les démons et les Chasseurs d'Ombres dans notre monde. Dans le même délire, Leonarda, elle, a vu 15 officiers de la BAC lui tomber dessus.
J’te l’donne en mille : l'héroïne tombe amoureuse d'un blond ténébreux, un espèce d'androgyne métrosexuel en dépression, son Edward Cullen à elle, probablement son cousin monténégrin sidaïque dont la roulotte jouxte la sienne, patique pou’ venir te mett’ zizi bouche pendant nuit gitane.
L’hollywoodienne Leonarda part à la recherche de sa dar’ pendant tout le film. Cherche plus fillette, les Chasseurs d’Ombres français l'ont renvoyée direc’ au Kosovo.
Habile, la petite Leonarda s'associe aux Chasseurs pour retrouver avant ses ennemis vampires un mystérieux graal dit "La coupe". Ma fille, ton seul graal serait un passeport français.
Si The mortal instruments fait un bide au cinoche, c’est parce que les lycéennes préfèrent manifester pour une Rom que se manifester devant une heroic rom com.
Manifester pour une gitane… Putain, trouvez-vous de vrais combats, bande de directioners. Y’a pas un CPE ou une loi Pécresse qui traînent ? Sérieusement, ça va changer quoi à votre avenir qu'une ado kosovare revienne en France taper le 6 de moyenne dans son lycée technique de banlieue ?
À la fin du film, sur cet édifiant constat « Je ne suis pas une Terrestre », l’émo-Leonarda décide ne plus faire la manche pendant le cours de maths, traçant la route à moto avec son keum albanais. Manuel Valls like this.
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NOTE : 0 / 5
Je donne une note de 0 mendicité aux feux rouges sur 5 à The mortal instruments : la cité des ténèbres.
Je donne une note de 0 mendicité aux feux rouges sur 5 à The mortal instruments : la cité des ténèbres.
Ahaha!
RépondreSupprimerBon sang ça fait vraiment du bien de lire ce putain de blog!
Continuez comme ça!
Surtout n'édulcorez pas! Vive ASBAF!
Apres cette belle soirée de taf merdique tu me redonne le sourir avec cet article .
RépondreSupprimerAh, je ris ! À quand un article sur La vie d'Adèle avec les clandestins de Lampedusa ?
RépondreSupprimerSérieux, je l'ai quémandée sur votre sbook mais j'en vois pas le bout de son nez à cette saloperie de trikite lesbienne !
RépondreSupprimer@ Alexis : on t'a pas oublié Pimp, je te mijote une trikite de La vie d'Adèle tout en haine, racimse et homophobie qui sera à la hauteur de l'attente. Beau lien au passage.
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