Mon petit kif c’est les polars français des seventies, un plaisir aussi coupable qu’un clic dans la catégorie oldies sur xhamster, avec Delon et Belmondo en featuring. Le professionnel, Mort d’un pourri, etc, ça me file autant de frissons qu’une toison brune des années Giscard. Avec Gibraltar, Gillou Lellouche relance le cop movie jambon beurre – ici jambon halal car scénarisé par Abdel Raouf Dafri, ouep la France a bien changé depuis l’au revoir de VGE.
Déjà scénariste d’Un prophète et de Braquo saison d’enculé 2, Abdel te tisse une trame longue comme une djellaba et imparable comme un vol de scoot’ : à Gibraltar, au carrouf du biz de drogue, Gillou moucharde pour la douane avant de passer du côté obscur. Un double jeu comme une double P : par l’un ou l’autre côté, Gillou finira par se faire défoncer le donut.
Gillou ne choisit jamais le bon camp : il a des morts sur la conscience, trahit le premier indic venu, laisse sa famille babysittée par un baron de la drogue, putain le cumulard, à ce rythme sa page de Soutien facebook va taper dans les 10 millions de J’aime.
Niveau réal, t’as Julien Leclercq, pourtant pas un foudre de guerre, qui te torche ça proprement : le mec a bloqué sa caméra sur sépia et filme le tout comme une cinématique de GTA V à la française. GTA Nice city quoi.
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NOTE : 3 / 5
Je donne une note de 3 braquos de bijouterie finition balles dans le dos sur 5 à Gibraltar.
Bonjour, oui, Gilles Lellouche est très bien, convaincant et tout et tout. N'oublions pas que c'est inspiré d'une histoire vraie. Bonne journée.
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