L'autre jour, je me faisais la réflexion qu'on ne vous parlait pas suffisamment de films intellectuels et réfléchis. Pour remédier à cela, rien de mieux qu'une bonne critique d'un Jason Statham movie.
Ancien militaire au service de sa majestée, Joey a déserté le désert afghan pour un plan de carrière plus prometteur : devenir SDF à la City. Un soir, alors que Joe et ses potes clodos organisent un contest de sosies de Nic Cage, époque Les Ailes de l'Enfer, deux cockneys viennent réclamer leurs dus et bastonnent tout le monde. Au prix de quelques côtes cassées, Joe arrive à échapper à ses agresseurs et atterrit miraculeusement dans la résidence secondaire d'un acteur pédé jusqu'à la moelle, qui se trouve être, ô chance, absent jusqu'à l'Automne. Ni une ni deux, Crazy GI Joe se refait une beauté, se retape une santé et dégote un costume trois pièces dans la garde robe de madame. Aidé par une nonne, il décide de profiter de l'été pour régler les quelques comptes laissés en suspens et ainsi laisser son passé derrière lui.
Le trailer annonçait un énième nanard où Jason pèterait des gueules, mettrait des coups de lattes, casserait des chevilles, briserait des nuques, et flinguerait des pakis et des cockneys et balancerait des coups de boules à tout va, mais il n'en est rien. Une bande annonce et un titre évocateur aux allures de publicités mensongères en font un film décevant, rempli d'un vide intersidéral, où crazy Joe ne l'est absolument pas, et où on surprend même le personnage à réfléchir... Et moi concrètement, un film avec Jason Statham sans un mort ou clé de bras toutes les deux minutes, ça me fait chier. Ou alors faut avoir le talent de Guy Ritchie. En tout et pour tout, il ne pète qu'un bras, éclate deux doigts, et ne tue qu'une seule personne. Franchement, il se passe quoi ? Il a de l'arthrose ? Il se fait vieux ? Il est pas payé au film, ni à la réplique mais au nombre de coups de pieds retournés ? Je me pose encore la question. Le seul moment badass du film dure environ quinze secondes et tient en trois plans. Jason se rend à une soirée VIP sur le toit d'un building, furète tranquillement puis balance un mec par dessus la rambarde. Il sort ensuite un flingue, tire en l'air, et descend une teille de vodka, cheval.
Le trailer annonçait un énième nanard où Jason pèterait des gueules, mettrait des coups de lattes, casserait des chevilles, briserait des nuques, et flinguerait des pakis et des cockneys et balancerait des coups de boules à tout va, mais il n'en est rien. Une bande annonce et un titre évocateur aux allures de publicités mensongères en font un film décevant, rempli d'un vide intersidéral, où crazy Joe ne l'est absolument pas, et où on surprend même le personnage à réfléchir... Et moi concrètement, un film avec Jason Statham sans un mort ou clé de bras toutes les deux minutes, ça me fait chier. Ou alors faut avoir le talent de Guy Ritchie. En tout et pour tout, il ne pète qu'un bras, éclate deux doigts, et ne tue qu'une seule personne. Franchement, il se passe quoi ? Il a de l'arthrose ? Il se fait vieux ? Il est pas payé au film, ni à la réplique mais au nombre de coups de pieds retournés ? Je me pose encore la question. Le seul moment badass du film dure environ quinze secondes et tient en trois plans. Jason se rend à une soirée VIP sur le toit d'un building, furète tranquillement puis balance un mec par dessus la rambarde. Il sort ensuite un flingue, tire en l'air, et descend une teille de vodka, cheval.
Le flim est tellement ripou et le personnage mal écrit qu'on finit par se demander si on aurait pas affaire à une petite caisse. Des flash-backs mal intégrés forment son histoire, et l'alcoolisme semble n'être que son seul trait de caractère. Merde, le mec descend plus de bouteilles que de bonhommes, ce qui n'aide clairement pas le spectateur à le prendre au sérieux. Dans ce film, même les chinois finissent par en faire leur gentil toutou. Dans un vrai film, Jason en aurait fait des pâtés impériaux, sauce nuoc man en supplément. Le perso est si peu charismatique qu'il justifie son alcoolémie comme un moyen « d'enrayer la machine à tuer qu'il est devenu ». Et puis dans un vrai film, Jason baise deux à trois gonzesses, le mec est connu pour enfiler autant de costards que de pépées, mais dans cette daube, on ne sait même pas s'il finit par se taper la nonne. D'autant plus que celle-ci est loin d'être issue d'un concours de beauté. On pourrait la croire tout juste sortie d'un centre pour anorexiques moches, ou de polytech.
Malgré tout, je me plais à rêver que Jason lui ai collé son cierge dans le bénitier ou dans la boîte à miracles. Parce qu'après tout, les voies du Seigneur sont impénétrables, sauf si tu t'appelles Jason Statham. Amen
Pour moi, il a clairement fait péter la nonne en l'air.
RépondreSupprimerSinon, j'ai trouvé le film plutôt réussi, malgré quelques (grosses) facilités scénaristiques. Les deux personnages principaux sont assez fouillés à mon sens. Comme pour Parker, ce n'est pas le film qu'on pensait, et finalement c'est tant mieux.