À peine réveillés d’une soirée chez les Francs-maçons avec une ex-porn star hexagonale et un César du meilleur espoir masculin, on poursuit la trikite des films du Mauvais Genre parce que même si les Frères de la confrérie nous ont fait boire du sang de poule, on garde la foi en le sinayma.
Tulpa, giallo vraiment swag, comme si Dario Argento bossait chez bangbros. Un serial killer méchamment enculé assassine tous les chiens de casse qui ont eu l’honneur de visiter le fondement rectal-versal de l’héroïne. Au programme : du bondage, du gagball, du lesbien, du SM, le best of des catégories lobstertube dans un seul et même film. Même les crimes à base d’éviction oculaire, de barbelés en guise de peigne et d’ablation de la bite te feront pas débander. Du bon. Silvio Berlusconi likes this.
Ok, good. Un acteur de publicité pète un câble pendant 1h avant de défoncer tout son mobilier suédois pendant les 30min restantes. Le réal dénonce-t-il la société de conso ou les tartes au chocolat fécal d’Ikea ? God bless America filmé avec une conviction politique de chômeur trisomique. Ok, bad.
Go Nuit Interdite, l’événement phare du Festoche qui te balance du gros ciné qui tâche entre deux courts métrages. The Battery suit l’errance de deux potos dans un monde où même les zombies se planquent – sûrement des zombies juifs. Mélange dans ta tête Bellflower avec Zombieland, ajoutes-y une scène de branlette mémorable, t’obtiendras ce film promis à un destin culte si un distributeur daigne le sortir en salles, ou en dvd, même en VHS on prend, limite sur CD-Rom avec 50 heures d’internet offertes, osef, ce film a plus sa place à l’ugc que le dernier Youn.
13 Eeries, un dtv dégueulasse, des comme ça même W9 n’en diffuse plus. On a cherché la zappette partout, impossible de passer sur NRJ12, fallait nous foutre les Anges de la téléréalité. Même YOLO, on aurait pris. Next.
Mieux qu’un film, Fist of Jesus (tu peux le mater là GRATOS) par les mecs de Brutal relax : Jesus se vener avec des zombies et bastonne la horde avec des poissons chats. Du Godard.
Le clou du psectacle c’était Manborg, un grindhouse vraiment fatal à côté duquel Boulevard de la mort et Planet terror c’est signé Claude Zidi. Avec ses effets FX antécédents à 1982 et ses décors signés Duke Nukem, le film suit les péripéties d’un mi-homme mi-cyborg contre son ennemi le Comte Draculon. C’est réalisé sous acide, amstrad et minitel. Retiens le blaze de Steven Kostanski, dans deux mois le mec pose une Palme d’or à côté de sa Sega Master system 2.
Le lendemain, Juan in a million raconte l’histoire du dernier Chilien sur Terre. Plutôt que survivre, il devient podcasteur youtube pour raconter ses déboires et concurrencer Norman avant de tomber en dépression. Au final, sa meilleure vidéo fait 1 vue. Une leçon d’humilité pour Cyprien.
Errors of the human body, du Cronenberg deutsche qualitat. La mouche croisé avec Derrick. Enjoy.
Le Tiers-monde fait dans le teen movie : Lyfstraf débarque d’Afrique du sud. Inceste, viol, lynchage collectif : c’est moins Invictus qu’Oscar Pistorius.
Pour finir, le Mad in France cuvée 2013 a plombé le Festoche. Du coup, on s’est barrés.
Néanmoins, le Mauvais Genre reste le meilleur festival du monde avec Cannes et l’Oktober Fest.
TOP ASBAF ‘13
LA GAGBALL D’OR : The Battery
GAGBALL DE LA MISE EN SCENE : Tulpa
GAGBALL DU COURT-METRAGE : Fist of Jesus
LA GAGBALL D’OR : The Battery
GAGBALL DE LA MISE EN SCENE : Tulpa
GAGBALL DU COURT-METRAGE : Fist of Jesus
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Fous au moins un pseudo, les anonymes ça nous pète les yeukous.