29 avr. 2013

LE CUM DES JOURS

Tout le monde ouvre sa bouche à pipe sur L’écume des jours et rien d’intelligible n’en sort. ASBAF fonce dans la mêlée distribuer des coups d’opinel à celles et ceux qui ont eu le malheur d’avoir un avis de merde sur ce film.
Cible n°1 : les khâgneuses
T’as écrit une dissert de neuf copies doubles sur Boris Vian mais t’es pas capable de fabriquer une sarbacane à air comprimé avec ton effaceur. T’as la flamme littéraire mais pas l’âme bricoleuse, qui t’es pour juger Michel Gondry ?
D’accord, tu maîtrises mieux le surréalisme que la fellation mais tu crois vraiment que ça légitime ton opinion de bonne femme savante ? NON. Tu reproches à Michel d’avoir apposé sa patte visuelle à l’univers de Vian. Tu t’attendais à quoi ? Des chansons signées Alex Beaupain ? Casse-toi.
Cible n°2 : les teubés
Grande nouvelle, on peut adapter un livre sans en faire une saga. On t’a survendu L’écume des jours comme LE livre de l’adolescence, t’es déçu ? Bah ouep mon con, Boris Vian c’est pas J.K. Rowling. Comment ça, ça manque de hobbit et de quidditch ?

Tu reproches à Michel le manque d’émotion et l’histoire ennuyeuse. Gogol, c’est le livre de A à Z, excuse Boris de construire son arc dramatique sur un nénuphar dans un poumon plutôt que sur un anneau à défendre ou la double péné d’une mormone par un vampire et un loup-garou. Visuellement, les trucages et astuces de Gondry ne t’ont pas rassasié ? Qu’est-ce que t’aurais voulu, le pianocktail pianoté par Optimus Prime ? Casse-toi.
Cible n°3 : Les inrocks et Télé Poche
Télérama & consorts reprochent à Gondry son épate visuelle et le trop-plein de bricolages. Ainsi qu’avoir fait tapiner la moitié du ciné français dans son film. Connard de Michel, tu réalises un film ambitieux aux States avec la crème des stars cainris (Eternal sunshine), bim t’es un génie. Tu réédites l’exploit en France avec L’écume des jours, t’es un arriviste qui gaspille un fric qui aurait pu financer dix films d’Abdellatif Kechiche.
Michel, ton film expose à la fois ta force (t’es plus créatif que tout le ciné français réuni) et tes limites (t’en as justement aucune). Ton film est vilain car follement génial et terriblement insolent. Boris Vian style, justement.
Ton Écume est une belle giclée de cum sur le cinéma français.

22 avr. 2013

IRON MAN 3 : EMBARGO FUCK YOURSELF

L’autre soir je me tournais les pouces à la rédac, rien à me mettre sous la dent, même pas un navet à visionner, bref je m’ennuyais comme un croûton de pain derrière une malle. Les autres étaient occupés, Vincent se pignolait frénétiquement devant son écran sur un diaporama d’images de Dolan et de Damon, L.M. trollait une poignée de Femen, tandis que Ramona tentait tant bien que mal de consoler Thomas devenu autiste depuis l’avp d’Evil Dead. Puis j’apprends que le samedi, un marathon Iron Man est prévu au Grand Rex avec en bonus Iron Man 3 en avant-première ; ni une ni deux, je file me chercher une place.
Depuis les événements de Boston, les frères Tsarnaev m’ont filé quelques idées pour animer les marathons, d’autant plus quand ceux-ci sont remplis de geeks, nerds, fanboys et autres pucelles en tous genres. Si mon plan ne fonctionnait pas, je pouvais toujours utiliser la méthode dite "Holmes" et faire de l’ombre à  son coup d’éclat de Denver avec TDKR. J’y suis allé, je me suis enquillé Iron Man 1 et 2, Avengers et enfin Iron Man 3. Le film se terminait, j’étais prêt à tout faire péter, et puis finalement non.

Je me suis laissé convaincre que je n’aurais servi à rien. Le film lui-même avait fait le travail à ma place. A la manière d’un Indiana Jones 4, le film est tellement consternant de conneries qu’il a achevé les âmes encore innocentes, frêles et pleines d’espoir de ces boutonneux. J’ai vu les hommes s’enfermer dans un mutisme et une rage certaine pendant que les femmes séchaient des larmes de sang avec leurs Vania. J’ai même entendu un cosplayer s’interroger : « Mais comment est-il possible de réaliser un navet plus gros encore qu’Iron Man 2 ? ». Je vous encourage donc à courir le voir dès que possible, je vous attends à la sortie avec un appareil photo, c’est pour mon scrapbook.
Ah au fait, à la fin il meurt. Bisous
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19 avr. 2013

PROMISED LAND : JTM MATT DAMON

Un jour, j’abandonnerai ma vie. Un jour, je quitterai ASBAF pour Têtu. Je lâcherai la cocaïne pour le poppers. Je gouterai moins à la cyprine qu’au sperme tiède. Je deviendrai pédé pour vivre une histoire d’amour avec Matt Damon. J’ai ça au fond de moi. J’ai Damon au fond de moi. J’ai déjà le rectum en sang et probablement un début de VIH hollywoodien dans le fondement. Matt, c’est toi que je t’aime.
Damon inside
Matt, ton nouveau film, je l’ai d’autant plus adoré que le scénar est signé de ta plume. T’y joue un enculé capitaliste d’une grosse firme énergétique qui se pointe dans l’trou d’balle du monde agricole pour y acheter les terres des miséreux locaux. T’es à peine arrivé chez les rednecks que t’as déjà pécho le 06 de la seule milf pétable du bled. Sacré Damon. Je te respeskte tellement pour ça.
Ta tâche va se compliquer le jour où un écologiste ramène ses tracts en papier recyclable et sa bonne humeur de RMiste. Ce mec, c’est John Krasinski de The office, ton coscénariste au passage. La petite pute pro-commerce équitable te marche sur les bottines et monte les fermiers contre toi. Mais tu restes stoïque et organise ta défense afin d’exposer à la plèbe ta pleine définition de l’écolo : une sous–race de l’homme, une sur-race du panda.
Matt sup’
T’as engagé à la réal ton poto palmedorisé Gus Van Sant. Ton propos sagement engagé passe crème. Tu incarnes et sublimes l’Américain moyen. Promised land est l’un de tes meilleurs films depuis le dernier en date.
Je t’aime chaque film plus fort, Mattounet. Fais comme l’aut’ tanche qui te vole la vedette, Lionel DiCaprio : fais un break dans ta carrière et partons tous les deux à l’aventure, en terre promise, on écoutera Get lucky pendant que tu m’élargiras les entrailles. <3 <3 <3
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17 avr. 2013

OBLIFION

Oblivion est la nouvelle dope de Joseph Kosinski, le mec de Étron : l’héritage. Après avoir engagé Daft Punk à la BO, l’homme loue cette fois les services de M83. Quoi, même les hipsters font des films à 140 M$ !? Prends ça, Quentin Dupieux.
Sur les social réseaux, les fanboys de SF désapprouvent violemment Oblivion. Ça fait les bonhommes en spoilant le twist final mais le sopalin n’est étrangement jamais bien loin du Blu-ray édition collector d’Avatar. Salopes de geek. Ces mecs ont plus de chance d’aller un jour dans l’espace que de se dépuceler.
Plus SF que Zehef
L’histoire ? Sur une Terre dévastée par la guerre et les radiations nucléaires, ton scientologue préféré est un technicien chargé de réparer des drones. Un impact sur votre bubbleship ? Faîtes appel à Jack Harper alias Tech 52. En fait, Tom Cruise c’est Olivier de chez Carglass.
Bon, on est en 2077, les iPad mesurent désormais 1 mètre sur 3 de large et le mec te répare un drone avec un chewing-gum. À l’ancienne, aight.
  Tom Clavier et Christian Cruise
À un moment, Tom se fait tirer sa bécane par les méchants a.k.a les Chacals, a priori des ennemis venus du Maghreb. Tom lance alors un « Oh merde, on m’a volé ma moto ! » digne d’un Christian Clavier dans On ne choisit pas sa famille lorsque ses polos Lacoste tombe dans le Chao Phraya.
Un jour qu’il inspectait les décombres d’une bibliothèque, Tom ramasse un bouquin de Macaulay, Chants de l’ancienne Rome. Persuadé de détenir l’autobio du célèbre Culkin, Tom tombe de haut lorsqu’il découvre un recueil de poèmes de 1825. Néanmoins, cela l’amènera à se rebeller contre l’autorité et sauver sa planète. Comme quoi, lire un livre ça sert. UN livre. Suffit de trouver le bon. Sous le blockbuster yankee, un tract pro-khâgne littéraire.
Conclusion. Très bel objet, à la fois esthétique et romanesque, Oblivion s’impose izi comme le meilleur film de SF sorti sur les écrans depuis 2001 et Les visiteurs.
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13 avr. 2013

SIDA EFFECTS


Vous êtes vous jamais réveillés d'une soirée trop arrosée avec l'arrière train douloureux, un ruissellement de sang le long de la cuisse, la bouche pâteuse et la joue boursouflée ? Lorsque vous ressentez ces symptômes deux possibilités s'offrent à vous : soit vous êtes victimes d'effets secondaires médicamenteux, soit des messieurs ont joué au bilboquet avec votre cul pendant que d'autres vous faisaient un détartrage au foutre. Dans les deux cas, je ne peux que vous conseiller de consulter votre médecin traitant. 
Dans l'étude de cas qui nous intéresse aujourd'hui, nous allons commencer par étudier le plus fréquent de tous, du moins si l'on ne vit pas en Seine St-Denis ou que l'on ne passe pas ses vacances en Inde ; prenons comme exemple Emilie. Cette dernière a entamé une dépression depuis le retour à la maison de son mari, parti quatre ans se faire refaire le colon en carcérale. Pour faire face à une baisse de morale et une tentative de suicide, elle décide de consulter et se fait prescrire prozac, xanax, guronsan et autres chrystal meth ; rien n'y fait. Son médecin, qui procède alors à un test clinique sur patients, lui propose alors de rentrer dans le programme d'un nouvel antidépresseur. Le traitement est un succès, madame reprend goût à la vie, aux balades avec un pull autour du cou et aux parties fines. Mais d'étranges effets secondaires apparaissent, se multiplient et bientôt la chère et tendre se transforme en chirurgien obstétricien, son mari comme premier patient et son couteau de cuisine en guise de scalpel. Dans notre étude de l'inconscient, on peut raisonnablement voir en cet élément déclencheur une volonté de lui expliquer ce que ça fait de se faire percer.

Avec cet avant dernier film, Soderbergh nous rappelle que pour lui sonne l'heure de la retraite mais personne n'est dupe, le bonhomme est au top de sa forme. Dopé à l'energy drink et quelques rails de blanche, le mec est plus productif qu'un gamin de cinq ans au Sri Lanka. Donne lui dix jours, une caméra, deux cent balles et quelques acteurs qui le suivraient en enfer, Steven te sort un film sur la guerre en Corée du Nord avant même qu'elle n'ait commencé. Avec ses références aux classiques et ses clins d'oeil éparpillés par centaines, Steevy nous prouve qu'il a toujours le mojo pour raconter les histoires. Il enchaîne les plans et les scènes avec un savoir faire extraordinaire et une simplicité déconcertante, le tout sublimé par une photographie qu'il s'évertue comme chaque fois d'assurer. Au four et au moulin, il fait de Side Effects un thriller impeccable dénué de tout superflu, bien loin du triste Contagion. Il ne manque que Matt Damon pour atteindre le 20/20.
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10 avr. 2013

PERFECT MOTHERS I’D LIKE TO FUCK

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5 avr. 2013

FRIGIDE BARJOT N’A PAS AIMÉ LES AMANTS PASSAGERS

Tu te proclames cinéphile et t’aimes Pedro Almodovar ? Autant te dire hétéro et goûter aux délices d’un anal plug en solo. T’utilises quel filtre sur instagram ? Amaro ? Cherche plus, t’es dep' comme un phoque mon pote.
Les amants passagers est une « comédie gay » de ce bon vieux Pedro, son premier film depuis belle lurette à ne passer pas par la case Cannes avant sa sortie en salles. Coïncidence ? Le pitch : des stewards homos proposent leurs trous d’balle en duty free. Il paraît que Christine Boutin est tombée dans les vapes pendant le film.
D’ailleurs, c’est quoi ce concept de « comédie gay » ? Comment des mecs avec le DAS’ et le sphincter incertain peuvent-ils avoir un sens de l’humour ? Ça ne vous a pas suffi Pédale dure ?
Avant je le respesktais Pedro : le mec la jouait pédé pour filmer à poil Pénélope Cruz sans qu’elle craigne de se retrouver sur xhamster. «  ̶  Fais confiance ma chérie, tu sais bien que je n’aime que les garçohhmmm vas-y cambre-toi hmmoui écarte les fesses, on est déjà à 300 000 viewers sur LiveCams ! » «  ̶  ¿ Qué Pedro, qué !? » «  ̶  Non non rien, pense à la Palme d’or ma chérie », disait-il alors, pourtant trahi par une pop-up LiveJasmin.
Désormais, planqué derrière une pancarte « ceci n’est pas la réalité », Pedro filme les intrigues boulevardières d’une classe First à bord de Gay airlines. C’est ni drôle ni subversif. À croire que c’est plus facile d’écrire des slogans rigolos sur des pancartes pro-Mariage gay qu’écrire une comédie de qualitay.
Conclusion : ne va pas voir Les amants passagers, histoire que le virus cesse de se propager.
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2 avr. 2013

LE MAGICIEN DOSE

Avec leurs lapins sous leurs hauts de forme et une colombe au fond du slip, les magiciens sont les plus gros ringards du XXIème siècle (ex æquo avec les blogueurs ciné). Hé ouep The magician, t’as beau tordre des barres de fer du regard et faire léviter un éléphant par la pensée, même avec ton meilleur tour de magie Lykke Li ne fera jamais une bonne chanson.
Raimi petite pute
Sam Raimi démarre Oz en format carré n&b, trankil à l’aise posé, comme s’il avait des papiers en règle sur le terter du 7ème art. Yo l’cassos, t’as d’la fièvre, t’as voulu contest’ Blancanieves ? Ta filmo de mongolien t’interdit tout accès à la cour des grands, retourne jouer à la marelle avec ton copain gothique, le tout maigre, celui qui se décompose quand il éternue, Tim machin-là, celui qui dessine des têtes de mort dans sa purée à la cantoche. Vous ne valez pas plus l’un que l’autre, petites putes à la solde de Disney tapinant vos contes de fées sur le trottoir des multiplexes.
Quand le magicien quitte le n&b pour un monde haut en couleurs, il est loin d’imaginer un atterrissage dans le pays magique de Mon petit poney : arc en ciels enchantés, tournesols platinés, rivières illuminées… Ce ne sont plus des décors, ce sont les nouveaux wallpapers windows 8.
Il a Oz
À son arrivée dans le royaume magique, Oz (James Franco, tout juste revenu de Spring break) sauve un singe. Dès lors, le macaque lui promet fidélité et dévouement. « Ça pourra pas être pire que mon précédent maître qui me victimisait et m’enculait dans ma cage, Joey Starr qu’il s’appelait… »
Avant le singe, Oz a rencontré une autre gueunon, Mila Kunis, sorcière de son État. Les deux se vouvoient comme des gens de la haute, palabrant avec courtoisie au milieu de pétunias féériques. Sam Raimi nous fait une ellipse sur la nuit qu’ils passent ensemble à l’orée de la « Sombre forêt »  – métaphore enfantine pour l’anal fuck ? Quoiqu’il en soit, le lendemain matin les deux tourtereaux se tutoient, Mila tenant la main du magicien comme une crève la dalle, lui causant déjà mariage et PMA. Deux réponses à ce comportement soudain : soit le magicien lui a fait disparaître son pucelage, soit il l’a tellement arrosée de son foutre magique qu’il a réussi à salir son amour-propre.
Disney sous ecs
Pété de couleurs criardes, Oz est l’œuvre d’un réal sous coke et MDMA. Comment tu peux filmer une chorégraphie de nains qui dansent en ne buvant que de l’eau ? T’as réalisé trois Spiderman, tu te retrouves à diriger vingt petits bonhommes qui chantent « Je guide les casse-cous dans les traquenards ! Je sonne le gong du grand départ ! … Vous allez bien ce soir ? [blanc] »
Autant Le magicien d’Oz avec Judy Garland vaut le coup d’être maté une fois, ne serait-ce que pour le plaisir d’avoir une mineure sur les genoux pendant 1h40, autant je comprends pas l’intérêt de lui réaliser un prequel. Tout ça pour apprendre pourquoi la sorcière a le profil de Zlatan, le teint de The mask et les œstrogènes vraiment veners. À cause d’un chagrin d’amour avec Oz, cimer les scénaristes Disney, j’aurais pas pu l’écrire moi-même. On comprend aussi pourquoi la sorcière vole sur un balai. Parce que c’est juste une putain de bonne femme ? Non, pire, parce qu’elle l’a tout simplement emprunté à une fermière, ce qui entre nous coule de sens.
À la fin, le magicien, en bon gauchiste, remercie toute sa team de winners : une mineure en porcelaine, un nain nègre et Samuel L. Jackson dans Django. Aussi, Oz claque une bise au primate, remerciant ainsi son doubleur (le géant Zach Braff aka JD dans Scrubs) d’avoir été la caution comique 4-8 ans du film. 
Bon, main’nant, vivement le sequel de Mary Poppins chez un couple gay : Aymeric Poppers.
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1 avr. 2013

BUKKAKE DU CINÉ

À peine réveillés d’une soirée chez les Francs-maçons avec une ex-porn star hexagonale et un César du meilleur espoir masculin, on poursuit la trikite des films du Mauvais Genre parce que même si les Frères de la confrérie nous ont fait boire du sang de poule, on garde la foi en le sinayma.
Tulpa, giallo vraiment swag, comme si Dario Argento bossait chez bangbros. Un serial killer méchamment enculé assassine tous les chiens de casse qui ont eu l’honneur de visiter le fondement rectal-versal de l’héroïne. Au programme : du bondage, du gagball, du lesbien, du SM, le best of des catégories lobstertube dans un seul et même film. Même les crimes à base d’éviction oculaire, de barbelés en guise de peigne et d’ablation de la bite te feront pas débander. Du bon. Silvio Berlusconi likes this.
Ok, good. Un acteur de publicité pète un câble pendant 1h avant de défoncer tout son mobilier suédois pendant les 30min restantes. Le réal dénonce-t-il la société de conso ou les tartes au chocolat fécal d’Ikea ? God bless America filmé avec une conviction politique de chômeur trisomique. Ok, bad.
Go Nuit Interdite, l’événement phare du Festoche qui te balance du gros ciné qui tâche entre deux courts métrages. The Battery suit l’errance de deux potos dans un monde où même les zombies se planquent – sûrement des zombies juifs. Mélange dans ta tête Bellflower avec Zombieland, ajoutes-y une scène de branlette mémorable, t’obtiendras ce film promis à un destin culte si un distributeur daigne le sortir en salles, ou en dvd, même en VHS on prend, limite sur CD-Rom avec 50 heures d’internet offertes, osef, ce film a plus sa place à l’ugc que le dernier Youn.
13 Eeries, un dtv dégueulasse, des comme ça même W9 n’en diffuse plus. On a cherché la zappette partout, impossible de passer sur NRJ12, fallait nous foutre les Anges de la téléréalité. Même YOLO, on aurait pris. Next.
Mieux qu’un film, Fist of Jesus (tu peux le mater là GRATOS) par les mecs de Brutal relax : Jesus se vener avec des zombies et bastonne la horde avec des poissons chats. Du Godard.
Le clou du psectacle c’était Manborg, un grindhouse vraiment fatal à côté duquel Boulevard de la mort et Planet terror c’est signé Claude Zidi. Avec ses effets FX antécédents à 1982 et ses décors signés Duke Nukem, le film suit les péripéties d’un mi-homme mi-cyborg contre son ennemi le Comte Draculon. C’est réalisé sous acide, amstrad et minitel. Retiens le blaze de Steven Kostanski, dans deux mois le mec pose une Palme d’or à côté de sa Sega Master system 2.
Le lendemain, Juan in a million raconte l’histoire du dernier Chilien sur Terre. Plutôt que survivre, il devient podcasteur youtube pour raconter ses déboires et concurrencer Norman avant de tomber en dépression. Au final, sa meilleure vidéo fait 1 vue. Une leçon d’humilité pour Cyprien.
Errors of the human body, du Cronenberg deutsche qualitat. La mouche croisé avec Derrick. Enjoy.
Le Tiers-monde fait dans le teen movie : Lyfstraf débarque d’Afrique du sud.  Inceste, viol, lynchage collectif : c’est moins Invictus qu’Oscar Pistorius.
Pour finir, le Mad in France cuvée 2013 a plombé le Festoche. Du coup, on s’est barrés.
Néanmoins, le Mauvais Genre reste le meilleur festival du monde avec Cannes et l’Oktober Fest.
TOP ASBAF ‘13
LA GAGBALL D’OR : The Battery
GAGBALL DE LA MISE EN SCENE : Tulpa
GAGBALL DU COURT-METRAGE : Fist of Jesus
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