Quatre bonasses en bikini fluo pendant 1h30 de film, forcément tu nous réclames la trikite. Lesdites bonasses partent à l’aventure, en spring break, s’abreuver d’alcool à 40° et s’asperger d’eau de mer et autre semence salée, forcément tu guettes dans le générique ASBAF parmi les co-producers. Les bonasses rangent au vestiaire leur dignité, à côté du casier de Jenna Haze, forcément tu t’attends à une dithyrambe de tes queutards cinéphiles préférés. Hé bah nan, Spring breakers est le dernier hoax en date du 7ème art.
En dépit de tout le talent du réal Harmony Korine, comment tu peux croire à la descente aux enfers des égéries disney (Selena Gomez et Vanessa Hudgens) alors que t’as quinze impresarios derrière chaque scène qui réfléchissent à comment te vendre le film et les 500 g de pop corn qui vont avec ? En promo, les meufs n’assument pas le propos acide du film, c’est tout juste si elles entravent leur portée symbolique, elles, les emblèmes de la génération MTV/vevo que Korine jette dans la fosse au lion de la culture cainri. En interview, les meufs dispensent leurs astuces maquillage plutôt que soutenir le mouvement arty auquel elles ont malgré elles participé. Spring breakers sonne fake, das why. Korine aurait dû les faire jouer avec un strap-on, ça aurait tout d’suite moins fait les malines en conf presse.
Le tour de force de Korine, c’est de cracher son venin arty dans le soft power US. Plastiquement c’est bonnard, le réal s’est entouré du dirlo photo de Gaspar Noé et de tout l’organigramme de bangbros. Korine use de la narration décentrée comme ses héroïnes de l’alcool : jusqu’à un lâcher prise salvateur (le meilleur moment pour pécho). Tout illuminé de néons rose et jaune fluo, parfaitement mis en scène, Spring breakers est suffisamment branchstream pour devenir le nouvel instantané pop après Drive. Mais dès que l’ingé son pousse le volume d’un dubstep dégueulasse, on vire dans le trip de gothoputes à la Sucker punch. Et là, c’est la galette assurée.
On ne m’enlèvera pas de l’idée qu’un spring break est un concept de p’tite caisse. Pourquoi se la coller à 500 km de chez soi quand un commerce de proximité sur deux possède la Licence IV ? Pour le soleil ? Au bout de deux teilles de rhum, t’inquiète que t’auras l’impression d’y être, au Club med. Pour choper izi ? Tu parles, les meufs, le seul keum qui les accoste, c’est James Franco, un wigger en carton, une zoulette de gangster. Le mec se prend pour B2O avec ses dents en étain mais il chante du Britney Spears pour les attendrir. Le gars se fait appeler Alien, certainement la traduction de Rohff en américain.
Mieux qu’un spring break, une soirée mousse ASBAF. T’es invité, surtout tes copines.
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La dédicace à Hèdi Z. et FouinyBaby qui nous ont quémandé cette trikite, l’un sur la page facebook, l’autre dans les comments du Malick. Hèdi nous avait déjà supplié d’écrire sur Killer Joe l’an dernier. Putain de vicelard, quand est-ce que tu nous réclames un papier sur un docu tchécoslovaque traitant des maladies incurables du XXIème siècle telles que le paludisme et l’homosexualité ? Bisous à vous deux, les pédés.
j'ai rien compris
RépondreSupprimerCette Selena Gomez est quand même le putain de sosie de Little Caprice. http://46.165.196.32/femjoy.com/1477/04.jpg
RépondreSupprimerD'abord je suis pas pédé, c'était juste une passade. Ensuite d'accord avec vous le film est un putain de hoax. La preuve : la BO est signée Skrillex ahahahah
RépondreSupprimerEt B20 c'est une zoulette écoutez plutôt mon super nouvel album avec en featuring Zaho et Youssoupha ! En vente dans tous les espaces culturels Leclerc de ta région !
Lol je ne l'ai pas encore vu mais même si des gros dégueulasses comme vous n'ont pas apprécié...
RépondreSupprimerBurrr
RépondreSupprimerThanks ffor writing
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