Si ASBAF est devenu ton dealer de ciné préféré, c'est pas par hasard. La rédaction a toujours mis un doigt d'honneur pour vous fournir la fraîche la plus pure du marché, s'efforçant toujours plus pour vous balancer de la bonne dope. Comme tous les ans, on vient remplir les stocks chez notre grossiste préféré, le genre de bicrave de la bédav, le big boss du matos, le caïd de la weed : le Mauvais Genre de Tours. Chaque putain d'année, le festival se la joue prince et nous file des accreds pour qu'on puisse se prélasser devant des petites perles de l'industrie, des productions et des réalisations des rejetons de l'indé, et parfois quelques bouses vites oubliées.
Dark Skies : En plus d'être la proie à d'étranges phénomènes nocturnes, une famille middleclass américaine se prend sa crise économique de prolo comme ta femme prend une bonne giclée : en pleine gueule. Un énième ersatz de Paranormal Activity avec des morceaux d'aliens à l'intérieur, réalisé par Scott C. Stewart le mec qui avait déjà ouvert les vannes de ses sphincters avec Légion et Priest. En dehors des incohérences grosses comme mon poing et des dialogues creux, le film possède un côté attachant par son suspense maîtrisé et son usage restreint des effets spéciaux. Pas très normales activités mais sans Norman, ça pourra pas faire pire au box-office.
Upside Down : Imaginez un monde avec deux planètes, tellement proches qu'elles se touchent presque le bout de la bite, et où chacune possède son propre champ de gravité. Au milieu de tout ça, Adam et Eden, indéniablement attirés l'un par l'autre – un peu comme ma bite avec ta bouche – tentent de vivre leur amour le cul entre deux mondes, un Romeo & Juliet avec la gravité comme handicap supplémentaire, un peu comme si Newton avait enculé Shakespeare. Le real va au bout de son concept scénaristique, même trop loin, le pari était risqué mais on ne peut pas gagner à tous les coups, nice try bonhomme. Ça aurait pu être le biopic de Diana Ross, c'est juste de la SF avec des oestrogènes : si t'as une mentalité de bonne femme (donc des goûts de chiottes), tu devrais apprécier.
Hibernacion : Rien à chier c'est le court qui s'en sort haut les paluches grâce à un style affirmé dans la veine Amenabar et supporté par un duo d'acteur qui arrive à faire résonner ce scénario SF avec nos lifestyles 3.0 parisiens. Bises les gars, j'ai lâché ma larmichette comme à l'éloge funèbre de ma mémé, à téma sur Youteub absolument.
Silence : Une équipe en Licence 2 Emofan de Punish Yourself enferme un couple kikoolol dans une bibliothèque pour une soirée Paul WS Anderson et evil-fondement. Problème : l'employée de mairie est une goule, moins parce qu'elle a des règles douloureuses qu'un maquillage qui plombe les deux tiers du budget. Tu t'es toujours demandé à quoi servaient les gens qui bossent dans le CDI de ton lycée ? À faire des courts métrages de merde.
Hunt : Un film sur des inuits, on a pas compris le principe. Inuit-ile de développer.
La Ricetta : Comment préparer un porc, ou quelle recette utiliser pour bien cuire ses enfants ? Un court qui a la chance d'être estampillé par deux gages de qualité :Cyril Lignac et Albert Fish.
Cut to fit : Hugo Boss peut se vanter d'avoir créé les costumes pour Hitler, Jean-Paul Gaultier d'avoir taillé plus de pipes que de costumes et maintenant Cut to fit de mixer les deux. Faire des costards qui tuent c'est pas chose aisée en pleine fashion week – coucou les blogueuses mode qui se collent des Repeto dans le derrière. Un court dans le veine de Django Enchained sans son plus gros défaut: Quentin Tarantino.
Autopsie d'un porc : Big autopsy en cainri, ouep les mecs l'ont sous-titré dans la langue de 2Pac au cas où, mais vous inquiètez pas, hormis Tours et des sessions ciné au Pole emploi, personne ne verra ça. On a jamais vu aussi peu de talent concentré en aussi peu de temps, arrêtez tout les gars, vous auriez fait un Harlem shake dans vos locaux d'Adecco vous auriez pas fait pire. Adios.
Dr.Glamour : Un genre de Dr Who gay poussé à la chansonnette, ou comment un Harry Potter puceau découvre l'anal sex avec un rocker FM, c'est marrant mais c'est pas ça qui nous ramènera pas Dalida.
El Otro : Notre deuxième court préféré. Une bonnasse se fait percer sur des toits de caravane par un Dr Jekyll gitan. Des gros seins, du staïle et des caravanes, on ne pouvait qu'enjaille.
Stay tuned pour du plus fat.
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Fous au moins un pseudo, les anonymes ça nous pète les yeukous.