L’aut’ soir j’ai soulevé la lunette des chiottes, ainsi j’ai vu Die hard 5.
Die hard est la seule saga où en cinq volets le héros n’attrape pas l’ombre d’un cul de bombasse. Et t’appelles ça une saga culte ? Culte pour qui, les dép’ ? D’où le marcel alors.
Le concept de Die hard c’est un héros au mauvais endroit au mauvais moment. Une fois, deux fois, trois fois, je veux bien, après faut pas pousser, le mec cherche… Tu sais McClane, j’ai connu une personne au plus mauvais endroit au plus mauvais moment que toi, elle s’appelait Anne Franck.
Dès qu’il pose son derche quelque part, McClane se retrouve au milieu d’un sbeul pas possib’ qu’il va régler fissa à coups de mitraille et de yippi ki-yay. Putain mais mec, sachant ça, tu peux pas te rendre au Mali ou en Israël ? Là, à Moscou, John sort à peine de son taxi que le tribunal d’en face explose, assiégé par 3 000 terroristes venu exfiltrer l’un des leurs. Les mecs sont des furieux, ils assaillent la ville en char d’assaut et balancent des roquettes à chaque feu rouge : le plus chanmé de cette team de winners porte un casque de moto, le type crie « Con los terroristas ! ey shake ! ey shake ! ey ey ey ey ! » Un harlem shake en plein Moscou, y’a pas à chier, toujours au mauvais endroit au mauvais moment.
Dans le bordel ambiant, John retrouve son fils. Ensemble, ils vont taper des wheels en tank dans le centre ville pour échapper aux ruskovs. Après avoir démoli la moitié de la métropole, les McClane père & fils se demandent pourquoi les soviets leur bolossent ainsi le fondement. Deux générations de neurones s’activent pour trouver la réponse : à cause d’un dossier en leur possession. Pour quatre foutues feuilles de papier A4 dans une chemise cartonnée, une armada de terroristes va chercher à leur mettre des missiles à tête chercheuse en suppositoire, lo-putainde-gique. Bah non les cons, los terroristas cherchent juste à mettre la main sur un quintal d’uranium militaire.
Dans tout ce brouhaha, Die hard 5 évoque des thèmes forts tels que la filiation. Pour sauver son fils, papa envoie des hélicos dans le mur et fait des vols planés en char d’assaut. Hé McClane, tu pouvais pas te percher en haut d’une grue comme un daron lambda ?
Filmé comme un tas de merde, Die hard 5 s’achève dans un finale digne d’un dtv : McClane père & fils sautent d’un hélico en feu, détruisent plafond après plafond dans leur chute pour atterrir dans une piscine. Putain les gars, à défaut d’avoir l’Oscar, vous aurez une place en finale de Splash.
Bruce Willis, gros zamel, balance un nouvel opus de Mon voisin le tueur, ton seul film valable.
je suis bien d'accord et mon estomac aussi, m'etant vomi dans la bouche plusieurs fois pendant la sceance. Un cinquieme opus, tout comme le quatrieme d'ailleurs, aussi inutile que boursoufle, jouant la sur SUR enchere d'un concept aussi use que la corde du string de ma grand mere. Par contre, je ne suis pas d'accord avec ta conclusion. Tu oublies le dernier samaritain! LE chef d'oeuvre d'un genre crepusculaire qu'est le buddy movie nineties. Parce que, oui, ca c'est du bon, du con et assume et Mon voisin le niqueur ne saurait souffrir la comparaison... Derniere remarque avant de re vomir, decidement, les suites des suites ca devient une mode (de merde) aux states et seul un film comme grosses salopes dans le cul vol 5 merite d'avoir des suites...
RépondreSupprimerAprès le 3, il fallait s’arrêter d'aller le voir au ciné aussi !!
RépondreSupprimerFranchement Vincent je vois pas pourquoi tu perds ton temps à voir des films de merde alors qu'il y a des choses bien plus importantes dans la vie !!!
RépondreSupprimerUn étron !
RépondreSupprimerPutain on se croirait sur le blog de Yannick Dahan...
RépondreSupprimerAttention, y'a déja eu un mon voisin le tueur 2, et franchement vo mieux l'oublier aussi çuilà...
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