Note de L.M. : On a invité le Mec de L'underground à faire un feat. sur ASBAF, j'ai découvert le blog littéraire de ce taré banlieusard alors que je stalkais tranquillement une pute sur Facebook. Il est l'un des mecs qui écrit le mieux sur le web, un chien d'la casse avec des trucs à raconter, et des drôles steuplait. Du coup, il a choisi de relater le jour où il est allé voir Irréversible : vol, inceste et ciné underground, tu seras pas déçu.
Le mec d’ASBAF m’a fait « tu as carte blanche ». C’était vraiment une idée à la con...
Tout d’abord, merci à la clique d’ASBAF pour m’avoir laissé chier dans leurs gogues. Trêve de politesses, je ne vais pas non plus leur payer mon fiacre. Et puis soyons francs, je ne vais pas mytho (pas mon style), je balance aussi ma chronique sur ce blog d’enfoirés pour me faire une vitrine, un peu comme dans le quartier rouge de Dam.
Donc, comme ASBAF parle cinoche, et ben alors je vais te raconter un film. Et comme je suis de l’underground, je vais te raconter un film underground. Je ne te parle pas d’un snuff movie bicrave sous le manteau mais d’une fiction. Un film explicite, choquant, speed et oppressant (mais nan narvalo, pas pour moi, ce ne sont pas des pixels qui vont me foutre la pression).
En fait je vais te parler d’Irréversible, de Gaspard. J’ai un lien très particulier avec ce film, étant donné que c’est le seul que je sois allé voir au ciné, depuis mes sorties pouraves avec des assoces pouraves, à l’époque où tu carres des Biomans dans la chnèk de ta camarade de classe et où tu te défonces seulement à la colle.
Ouais, on va dire que ma dernière sortie ciné avant Irréversible remonte à mes sept ou huit piges. On avait été voir un Disneyland à la con, un truc bildé avec une lolope paumée dans un labyrinthe avec plein de cartes de merde, un lapin à la bourre et une reine encore plus casse-burne que mon éducatrice. Je me souviens, toutes les trois minutes, l’histoire s’interrompait pour laisser place à des chansons à deux balles. Putain, j’avais trouvé ça relou...
Le blème du ciné, déjà c’est que c’est cher. Imagine ce que tu peux te payer pour le même taro : une demi retba, un litron de binouze de charclo, une pute de Bezbar ou encore un grec supplément fromage avec canette. Alors moi, le calcul est vite-fait, je préfère soulager ma caboche, mon bide ou mon zguègue plutôt que de scotcher deux plombes devant un grand écran, dans un spot ou tu te fais dégager si tu bédaves.
Mais pour Irréversible, il s’est passé un truc chelou, limite flippant. Pourtant, je ne suis pas superstitieux (c’est comme ça qu’on dit ?), je crois juste aux esprits de l’underground mais là, faut avouer que c’est une histoire de guedin. Tu veux connaitre cette histoire ? Nan ? J’te la raconte quand même :
Je suis pépère au Do Mac à tripoter le derche de ma frangine quand je rodave ce billet de vingt dolls qui dépasse de la fouille d’une vieille handicapée. Elle graille tranquille son dwich, postichée sur son pose-cul roulant. On est en 2002 et je suis déjà majeur, je risque la calèche si je me refais serrer pour une connerie. J’envoie ma frelonne, qui elle à l’époque est mineure et ne risque rien, barber le bifton de la galérienne.
Ma reusse, déjà à cette époque, elle kiffe la thune. Salope. Une vraie reurti dans l’âme, elle réussit à choucrouter le bifton proprement. Elle me ramène les vingt roros comme un bon clebs. J’aurais pu faire mon tarba, la remercier et lui dire d’aller se faire enculer pour que je partage quoi que ce soit avec elle mais c’était une autre époque. Depuis, elle a continué à me tèje quand je voulais la bouillave. Tu imagines, 11 piges plus tard, et toujours sans avoir foncedé sa reusse ? En 11 ans bordel, juste une sucette quand elle était sous GHB et juste deux minutes, je n’ai même pas giclé. Ça fout le seum !
Tout ça pour dire, je kiffais à peu près ma reusse, maintenant c’est devenue la reine des bouffonnes (je sais que tu vas me lire connasse, et je vais continuer à t’afficher sur l’Internet, tu vas pas comprendre !). Désolé pour cette parenthèse qui ne te concerne pas, je suis en embrouille avec ma frangine depuis Noël dernier. Je disais, ce serait aujourd’hui, elle serait allé se faire mettre bien profond. Mais à l’époque, j’ai partagé avec cette crassepouille.
Et vu qu’on venait de grailler et qu’ils passaient Irréversible au ciné, l’idée m’est tombée dessus comme la pomme sur la tronche de je ne sais plus quel bouffon. Si on allait téma ce film, il parait que ça baise ? Ma frangine aurait préféré voir « Baise-moi ! », le chef d’œuvre (c’est comme ça qu’on dit ?) de Despentes mais il ne passait plus au ciné depuis deux berges. Et puis c’était moi qui avais le bif, alors j’avais décidé qu’on allait voir ce film de cul.
Quand tu vas au ciné, tu dois d’abord pointer au guichet et demander une place pour le film que tu as choisi. Tu vois le bordel ! Tu payes et ils te remettent un coupon. Après, tu dois passer par le grand renoi pour qu’il contrôle ton billet. Et c’est là pour moi que ça a failli partir en yeucs. Tu ne sais pas ce qu’il me fait le cainfri ? Et ben il prend nos coupons et il les déchire. Et moi, comme faut pas trop se foutre de ma gueule, je m’embrouille avec lui direct :
-Qu’est-ce tu fais enculé ? T’es un foolek, d’où tu déchires mon papelard, narvalo ? On a payé, même pas moyen qu’tu nous refoules !
Le karlouche reste zen, et heureusement pour lui :
-Calmez-vous monsieur ! Allez-y, le film commence dans deux minutes, salle 2, c’est la salle en haut à droite.
On passe et je me dis que le renoi a vraiment eu de la chatte parce que j’étais à deux doigts de le tamponner. Mais je ne défouraille pas les types qui perdent leurs couilles. Jamais vu un physio se pisser dessus aussi facilement.
Le karlouche reste zen, et heureusement pour lui :
-Calmez-vous monsieur ! Allez-y, le film commence dans deux minutes, salle 2, c’est la salle en haut à droite.
On passe et je me dis que le renoi a vraiment eu de la chatte parce que j’étais à deux doigts de le tamponner. Mais je ne défouraille pas les types qui perdent leurs couilles. Jamais vu un physio se pisser dessus aussi facilement.
Avec ma frangine, on trouve la salle 2 et on se calle au meilleur endroit : au premier rang, au milieu. Sur l’écran, une bonne meuf suce une glace en cornet comme une pompeuse de dar. Certainement une pub pour un film de cul mais chelou, qu’est-ce que ça me donne envie de bouffer un Cornetto !
Ça continue comme ça pendant dix bonnes minutes, à alterner pubs de merde et B.A à la con, pendant que moi je gueule « balancez le film de baise, bande de fils de putes ! », avec ma frangine qui me répond de ne pas hurler dans un cinoche, que ça ne se fait pas. Et en plus, fallait fermer sa gueule ? Pas moyen !
Enfin, ils se sont décidés à se retirer les doigts du cul et à balancer le film.
Au début d’Irréversible, tu entends un bruit de fond oppressant, le style de son à te foutre la gerbe, auquel vient s’ajouter une série de flashs dans ta gueule. Un genre d’effet à te faire clamser un épileptique. Puis des mots apparaissent sur l’écran, avec quelques lettres à l’envers à la manière d’un connard dyslexique (ouais, les dyslexiques sont des connards, je le sais, j’en connaissais un, le roi des fils de pute). Et là, je me dis que le film va être puissant et qu’il serait sans doute plus sage de se démonter le crane.
Je demande à ma reusse si elle a de la came sur elle, elle me répond que nan, juste de la chnouf . Elle fait péter le sacheton, on s’enfile deux lichettes dans le pif. Ca y est, c’est parti, je rentre dans le film. Bon esprit, deux vieux diksas tchatchent dans une chambre de bonne puis la caméra s’envole pour plonger dans une backroom. Très très bon esprit ! On y voit Vince de « La Haine » et le relou qui joue dans Bernie, le film que j’ai rien pigé.
La scène est bien hardcore, bien ambiancée, j’ai l’impression de revivre quelques-unes de mes raptas. Ca vire dans le scato et le SM, du très très bon délire malgré le coup de l’extincteur pas assez crade à mon goût. Je ne sais pas, je n’y crois pas trop, un extincteur dans la gueule ça ne fait pas comme ça. Mais bon, la séquence est bien foutue quand même !
Dans Irréversible, chaque scène est présentée en ordre antéchronologique. Je ne sais pas ce que ça signifie, je viens de faire un copier-coller de Wikipédia. Par contre j’ai remarqué un truc chelou, c’est que les scènes sont à l’envers, on passe toujours de flashback en flashback. J'ignore si c’est fait exprès mais ça ne dérange pas trop.
Encore des petites scènes sympas, genre une dans un taxi et l’autre dans un spot de travelos. Pendant tout ce temps, le mec de La Haine et le mec de Bernie cherchent un autre mec, si ça se trouve d’un autre film. Je n’ai pas tout pigé mais ça a l’air barré. Et puis moi ce que j’attends, c’est la séquence baise pour laquelle tout le monde s’est déplacé, surtout les mecs. La bonne meuf du film quitte la rapta, se promène sur le macadam avant de s’enfoncer dans le tunnel où elle va avoir le droit à une bonne petite partie de cul. C’est là que le personnage du baiseur apparait. Et moi j’hallucine, je connais ce mec, j’ai déjà graillé avec lui à l’époque où je boxais. C’est Joe Prestia, l’ancien champion de Muay Thai. J’ignorais que cet enfoiré s’était recyclé dans les films de boules. En tout cas il n’a pas beaucoup changé, toujours la même sale gueule avec son zen plat comme ta mère.
Je sens que la scène de nique ne va pas tarder. Prestia, qui dans le film se fait appeler le Ténia, chine la belle gosse un peu réticente au début. Puis quand le boxeur sort un chlass, la ritale accepte de lui payer son boule. C’est le fantasme du viol, un truc connu qui excite les meufs. Ou le fantasme du surin, ça les excite aussi. Alors il la plaque au sol, cette bitch fait genre de résister un peu même si elle trempe clairement son guestrin. Moi, je me débraguette doucement et laisse mon braquemart se durcir tout seul, avant de le prendre en main comme un Cornetto.
Le Ténia encule la bonne meuf, il lui dit « j’vais t’péter la rondelle ! ». Je commence à me branler. Ca couine, il lui défonce l’oignon. Un couple quitte la salle, le mec veut rester se branler mais fait le canard et suit sa zouz pour une bonne soirée de merde. L’enculade se poursuit, on ne voit pas explicitement la sodo mais je continue à me taper une queue.
Puis là, gros scandale. Comme par hasard de ma reusse :
« Mais ça va pas d’te branler dans un ciné, t’es un gros connard ! ». Pour ma frangine, un connard c’est un mec qui se paluche dans une salle de ciné. Ça me rassure. Elle continue à me gueuler dessus, je ne la calcule pas et reste scotché sur la scène de cul. Un mec derrière nous fait une réflexion, j’entends ma frangine répondre « mais y s’branle ! ». Puis encore du monde quitte la salle. Putain, en réalité le ciné, c’est un bobinard !
Je crache la purée et essuies avec mon tee-shirt préféré, le noir. La scène de baise se termine puis va piger pourquoi, le Ténia défonce la bonne meuf à base de coups de chlop dans la gueule. Vraiment je ne vois pas le lien. Ouais, si, elle aurait peut-être pu le sucer avant mais bon, pas plus convaincu que ça par cette distribution de tatanes dans la tronche.
Puis là, après cette éjac, je me suis endormi, normal. Tu continues à mater ton film de boules toi, quand tu viens de juter ? Donc pour la suite, je ne sais pas trop. Faudrait que je le re-téma pour dire. Mais comme je suis invité dans ce blog d’enfoirés, je dois quand même pondre une critique, il faut-être pro dans la vie, c’est comme ça que tu te fais des couilles en or et que tu termines tes jours à Pattaya.
Alors comme ça, je dirais que Irréversible est un film qui passe bien, c’est speed, assez underground. Le seul truc, c’est que dans la scène de baise, on ne voit même pas la pénétration. Pour ce type de scènes, je préfère voir des snuff movies.
Voilà, c’est tout, si ma chronique t’as fait kiffer, tu peux m’envoyer de la maille. Si ces enfoirés d’ASBAF me réinvitent, je te parlerai du film Délivrance, un film de baise pour les dèpes.
A plus, ma gueule !
Putain vous êtes de plus en plus trashos ici...
RépondreSupprimerBon sinon y'a pas de D à Gaspar Noé.
magnifique les cabochards <3<3<3
RépondreSupprimerBizarre, ton sperme ressemble à mon muesli au petit-déj'... Sinon, beau texte complètement borderline pour un film qu'il est encore plus.
RépondreSupprimerGreat blog you havee here
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