Quand tu t'installes dans l'Nord, tu pleures deux fois : une fois en arrivant, et une fois en repartant. Quand tu vas deux semaines à Calcutta pour te bronzer le cul, tu pleures trois fois : une fois quand tu découvres ton hôtel, une fois quand t'allumes la télé locale et une dernière fois quand ton tour-guide finit par prélever tes organes au coupe-ongles avant de te foutre au fleuve.
L'Odyssée de Pi relate le destin bien pourri d'un Indien qui a voulu faire le malin en embarquant à bord d'un rafiot japonais pour aller au Canada, qui va évidemment couler en plein milieu du Pacifique. Déjà, le mec a dû passer trop de temps à fixer le soleil étant gamin, sachant que les bateaux japonais se font systématiquement attaquer par les trisos de Green Peace histoire de voir si t'as pas une baleine planquée dans ton hors-bord Yamaha. Deuxièmement, y'a Gérard Depardieu à bord. Malgré tout en tant que spectateur t'es content, parce qu'il essaye de marbrer la tronche d'un mec qui refuse de manger de la viande, et qu'il constitue donc le seul cachet badass de ce film de merde.
Parce que ce truc est clairement destiné aux tantes qui refilent des signatures aux écolos ou achètent des cartes postales aux ex-taulards. Déjà, ça commence comme ça : « – Ca ne vous dérange pas de manger végétarien ? – Oh, pas du tout ! » ...Quoi ? Et ma main dans ta gueule, le paki ? Tu piques tes clébards et tu m'en fais des rumsteaks, ouaip. Ensuite, Piscine (car ouaip, le mec s'appelle comme ça) crève la dalle depuis trois semaines au milieu de nulle part, et la seule chose qu'il sait faire lorsqu'il parvient à tuer un poisson est de se mettre à piouner comme une tante en demandant pardon à Dieu. D'ailleurs, le mec bouffe à tous les rateliers de la bonne parole : depuis ses 5 ans c'est threesome quotidien avec Momo et Jésus avant un finish au fist par Shiva. Bon, au moins il n'a pas son prépuce en pendentif.
On te vend Pi comme un genre de voyage à travers la culture orientale et tu t'es fait ken : les neuf dixièmes du film se passent en pleine mer, ce qui fait que tu peux aller pisser ou téléphoner à la mère de tes potes, le dixième restant étant une morale pro-végétarienne à base d'animaux mignons et de modes de vie en phase avec la nature. Personnellement, je reconnais que ça m'a ouvert les yeux, je me suis ainsi décidé à prendre des billets d'avion : pour Noël, j'me casse à un safari au Kenya pour dérouiller du singe au lance-grenades en machouillant des côtes de porc. Cimer Ang Lee.
Méchant va ! ça va pas de dérouiller les singes ???
RépondreSupprimerSérieux, y a encore des spectateurs pour trouver Depardieu crédible aujourd'hui ? o_O
RépondreSupprimerTa oublier l'autre moral de l'histoire sur la zoophilie avec le tigre: c'est pas grave si sa se sait pas et un trou reste un trou même si il est couvert de poil de chat.
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