Cogan : killing them softly est un film de mac pour les macs. Si on ne te cite même plus tes droits en garde à vue, si t’as mis ta dernière go sur le trottoir pour lui payer le Quick, si t’as plus de casquettes Wati B que de diplômes, si t’as une profil pic facebook de toi et Mohamed Merah sur un scooter, si tu crois moins en l’amour qu’au viol collectif, si le seul erasmus qui t’intéresse c’est un entraînement djihadiste au Mali, si la France est une chienne que tu tiens en laisse, ce film est pour toi.
Ça se passe aux States donc ça fait tout de suite moins tiép’ qu’en France où une histoire similaire ne décollerait pas d’une ZUP. Cogan te plonge direc’ dans l’univers de la pègre cainri, bienvenue dans le real world, un monde où le mec au dessus de toi hésitera pas à péta ton joli minois jusqu’à te foutre le zen dans la gorge. Hé ouais pédale, t’es pas dans The hobbit, prends un aller simple pour la Terre du Milieu si ta mère a gardé pour elle ta testostérone à la naissance.
Cogan a.k.a Brad Pitt est missionné par la mafia pour faire le ménage dans son biz – comprendre déverser un chargeur de .323"/8MM dans le crâne d’un rital un peu gras. A côté de ça, le film distille un peu partout des discours de Barack Banania sur la crise économique : le réal t’imprime dans le cerveau qu’on a beau vouloir moraliser le capitalisme, rien ne fera autant avancer les choses qu’un fusil à canon scié sur la tempe d’une tanche de banquier.
Andrew Dominik (le réal) cherche à te baiser le cerveau et il t’a à l’usure : pas une scène de dialogues ne dure moins de 8 minutes. Huit minutes, le temps qu’il me faut pour troncher ta mère, une éternité de champ-contrechamps qui passe étonnamment crème tant Cogan suinte le style. Au rayon du film noir, Cogan est un sapeur.
ASBAF voue son respeskt à Brad Pitt qui, plutôt qu’incarner des tarlouzes Marvel ou donner la réplique à des chipmunks, investit sa fortune dans le ciné d’auteur et se bâtit une vraie filmo de thug. Le mec pourrait lancer sa propre ligne de pocket pussy moulée sur la vulve d’Angelina et amasser encore plus de dollars, mais non, Brad préfère te sortir un film badass qui fera assurément un bide au box-office parce que l’univers est peuplé de p’tites caisses. Alors si t’es un mac, soutiens la cause et fonce au cinoche.
Je comprends plus vraiment rien à ce que tu écris (euh, le verlan, c’était dans les années 80 quoi), mais je suis d’accord avec toi si ce que tu as voulu dire, c’est que le film est bon.
RépondreSupprimerl'article est sympa mais il aurait été plus judicieux de simplement mentionner Brad Pitt. Et c'est tout.
RépondreSupprimerHourrah ! Ca c'est de la critique bien couillue !!!
RépondreSupprimer"si t’es un mac, soutiens la cause et fonce au cinoche". Qu'est-ce qu'il faut pas lire...
RépondreSupprimerJe vous aime bien en fait, je ne rate aucun de vos articles.
RépondreSupprimerJe ne suis qu'un puceau sans couilles... Désolé encore les mecs, sans rancune hein.
Ca doit être une de vos meilleusrs critiques.
RépondreSupprimerEt je suis d'accord avec vous, le film "suinte le style", j'aurais rajouter qu'il pu l'acier et sent le béton.
Les dialogues sont extra, la mise en scène très réussi. (James Gandolfini extra !)
Discours très pragmatique et ça fait plaisir.
On est loin devant Drive, avec des vrais persos, pas des badass muet de mon cul.
Dommage que personne ne remarquera ce film.
La vulgarité sans panache n'est que le refuge de l'ignorant crasse que tu es, TOI avec tous tes potes de ce pauvre blog.
RépondreSupprimer@ je ne suis plus machin : Oki le cas social, pour chaque vulgarité que j'emploie tu veux que je mette 5 centimes dans ta boîte à gros mots ?
RépondreSupprimerToujours dans la critique raffinée.. Non franchement j'adore ce que vous faites : j'ai beaucoup rigolé en vous lisant, et je suis d'accord.
RépondreSupprimerMais "suinter le style", ça a des limites : on sent que Dominik a plein de choses à nous montrer, mais des fois, ça fait un bide (la scène chiante où les deux braqueurs shootés discutent, et que l'un s'endort entre deux mots, c'est très laid, et désagréable).
Et puis les dialogues, ça se veut Tarantinesque, mais ça ne dégage pas la même puissance (ils sont, par exemple, beaucoup moins subtils dès qu'il s'agit de parler de cul, et donc bien moins drôles).
@mickey mousse de la bouche
RépondreSupprimer"des badass muet de ton cul", pas sûr qu'ils soient si muets que ça vu la merde que tu parviens à déblatérer depuis ton anus.
Vous etes definitivement des gros phalus, film de merde par excelence
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