Je ne pense pas qu'il soit conseillé de commencer un article sous le signe du mojito suprême, mais après tout vous et moi on est plus intimes que ça, on peut se tutoyer. Je vous lécherais bien les parties mais ce soir je ne me sens pas d'humeur pour vous nettoyer l'entrée du fondement alors vous apprendrez à vous contenter d'une introduction tout bonnement pourrie et d'une conclusion bâclée. Deal ?
Je vais pas tourner autour du pot pendant mille ans, ce dernier James Bond est puissant. On y retrouve toute l'essence qui fait et faisait le personnage au double zéro (pas Eric & Ramzy, hein). De Sean Connery à Daniel Craig, un paquet de vieux beaux ont endossé le costume du plus célèbre des agents secrets, mais y en a t-il un seul qui ait pu rivaliser avec la grandeur de Sir Connery ? Aucun. Même si Brosnan avait le niveau dans Goldeneye, toutes les suites miteuses ont enterré son joli minois aux côtés des Georges Lazenby et autres Timothy Dalton, et il aurait pu largement en être de même pour Craig. Après l'excellent (si ce n'est le meilleur) Casino Royale, Daniel se voyait offrir un personnage retravaillé, frais, brutal et vulnérable, une sorte de James Bond 2.0. Cela présageait un renouveau de la saga, un nouvel espoir aurait dit Georges Mickey Lucas, mais c'était sans compter sur cette tanche de Marc Forster, pour enterrer à nouveau James Bond sous des tonnes de conneries scénaristiques et le ramener au panthéon des nanars d'espionnage.
Heureusement, Barbara Broccoli s'est sorti les doigts du cul et s'est dégoté le british oscarisé Sam Mendes pour diriger ce nouveau 007. Tout juste sixième long métrage du réalisateur d'American Beauty, Sam ne fait pas dans la quantité mais dans la qualité et le prouve une nouvelle fois. Pour son Skyfall, il revoit les codes qui ont fait le succès de la saga : action, humour, gadgets, voitures, personnages secondaires et femmes fatales, le tout au shaker et pas à la cuillère, pour donner à ce vingt-troisième James Bond des goûts de smoothie mature assurant un retour aux anciennes saveurs, sublimées par des nouvelles sans jamais n'y déceler de rance ni d'amertume.
Tant sur le plan scénaristique que sur le plan esthétique, le film se trouve être une réussite exemplaire, propulsant le film dans le classement très select du trio gagnant aux côtés de Martin Campbell. Le casting est à la hauteur de l'exigence du réal et renoue avec des nombreux personnages secondaires. Q retrouve une nouvelle jeunesse, le rôle de M prend de l'ampleur, Ralph Voldemort Fiennes fait son apparition, tandis que deux donzelles aux curriculum vitae singulièrement vides ajoutent au film le cachet « bonnes mais connes » : Naomie Harris et Bérénice Marlohe. Seul acteur en deçà de ses capacités, Javier Bardem campe ici un bad guy un peu trop absent pour laisser au comédien l'occasion de profiter de son statut et de sa palette d'acting pour nous éblouir. Sa présence presque intégralement sur le dernier tiers du film permet ainsi mieux au scénario de développer toute l'énergie Shakespearienne de ce Skyfall aux problématiques maternelles dominantes.
Si vous ne l'avez pas encore fait, courrez dans le ciné le plus proche et engouffrez vous dans la première salle vous offrant ce petit bijou de la saga Bondienne. Impossible d'en sortir déçu, courrez je vous dis !
ps: La mère de James s'appelle Monique, à bon entendeur.
pour une rare fois où vous aimez bien un film....je l'ai bien mais sans plus..pas de magie particulière, des facilités..c'est un mission impossible 5...mwai..
RépondreSupprimerLe bon vieux Sam sait y faire, sait s'entourer mais a oublié de trouver un scénariste digne de ce nom. Too Bad.
RépondreSupprimerExcellent film :)
RépondreSupprimerOn est d'accord mes salops !
Film glauque qui n' a de Bond que le nom et la vieille voiture sortie du garage que le réalisateur fera exploser mais cette fois ci sous la forme d' une maquette en plastique, en 2013, les effets spéciaux ne sont toujours pas au point dans un film à 200 millions de dollars. Bref, M comme maman risque de se faire buter après qu' elle est fait buter par accident son protégé james bond. Ce dernier ne trouve rien de mieux que d' aller dans la maison familiale où est enterrée sa vraie mère pour tenter de sauver , hélas sans succès , sa M mère adoptive. Il y a 20 ans, on révait dans les james bond avec des méchants qui vivaient dans des complexes industriels délirant technologiquement, et bien en 2013 notre gros méchant ne sera équipé que de 3 portables où l' on fera defiler des chiffres façon matrix , ouaa super, bon fallait pas bouffer trop le budget donc on a été tourner dans une vieille île japonaise abandonnée il y a fort longtemps, et pour expliquer ces batiments vides, les scénaristes vous expliqueront que le vilain méchant a fait croire à une fuite de l' usine chimique qui est juste à côté. En gros les gens sont parti, mais ils ont oublié de revenir ! Même à Fukushima, ils sont revenus alors que les radiations mortelles n' ont rien d' un hoax. Bref, je pourrais ecrire 20 pages sur les niaiseries d' un scénario d' un film plus que décevant où il manque à peu prêt 100% de ce qui fait un vrai james bond. Oui il aurait pu s' appeller Mixion impossible 5 ou Die Hard 6.
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