Une nouvelle chance parle de base-ball mais j’ai direc’ pisté que le film balançait en sous-marin un propos méchamment enculé. Clint Eastwood qui donne la réplique au Eminem gay Justin Timberlake, un choix délibéré de casting tu crois ? Ça saute aux yeux que le Clint méprise cette nouvelle génération de néo-gays dont Timberlake est l’emblème : Dirty Harry pisse à la raie de ces p’tites caisses dont on mesure plus facilement la virilité sur une appli iPhone qu’au comptoir d’un bar de bikers. Démonstration.
Exemple 1 : Déjà, quand Clint cause, t’as l’impression que sa voix provient d’un endroit entre le tréfonds de ses entrailles et le trou d’balle. Sa voix atteint des octaves de grave si assourdissants qu’il a tép’ les enceintes THX de mon ugc de proximité. A côté, Justin peut continuer de chanter Cry me a river même après avoir bu trois litres de goudron, il aura toujours cette même voix de fausset qu’on imagine la nuit susurrer à l’oreille de Jessica Biel « Tu me fais un peu mal avec ton gode-ceinture, honey. »
Exemple 2 : Clint ne s’entretient pas la barbe, il se rase avec un blaireau et une machette, old school fashioned. Clint ne porte pas de 511 slim-fit, il n’a pas la place pour y ranger ses couilles ni son Magnum .44 automatique. Clint ne se ridiculise pas bi-hebdomadairement au Saturday night live, quand il s’affiche publiquement c’est à un congrès de Romney pour inciter les métèques à dégager de l’autre côté du Rio Grande. Clint se branle des followers et des likes, son social réseau à lui s’appelle le KKK. Son seul côté pédé c’est sa passion pour les baskets montantes, moins pour le style que pour sa fabrication artisanale par des Tchang de 6 ans dans des usines ISO-mabite subventionnées par les States.
Exemple 3 : Dans le film, Clint doit signer un dernier rookie avant de partir à la retraite. La retraite à 82 ans, propre. Timberlake, 31 ans, est quant à lui retraité du r’n’b depuis 2006. Qui c’est le dep’ dans l’histoire ?
Exemple 4 : Quand Clint chope une maladie, c’est la DMLA et bientôt la cécité. Il aurait très bien pu choper le SIDA mais il a toujours veillé à ce que sa fille ne fréquente aucun autre homme. Quand il a surpris (lors d’un flashback sépia) sa fille sur le point d’être violée par un autre recruteur de baise-ball, Clint s’est vener et l’a débranlé. « Les trous de ma fille c’est mon Amérique, cesse de la souiller, sale démocrate. »
Clint était sorti par la grande porte avec Gran Torino. Revenir sur les écrans juste pour tailler une génération de plumeaux, ça force le respeskt. C’est moins ienb que s’il avait réalisé lui-même le film mais Une nouvelle chance n’en demeure pas moins un film de bonhomme.
Propre, surement ma critique préférée !
RépondreSupprimerBeeelle ! Assurément, cette review sera "FDPdelamode approved"... Enculé va !
RépondreSupprimerHahaha putain
RépondreSupprimer« Les trous de ma fille c’est mon Amérique, cesse de la souiller, sale démocrate. » super dialogiste ce Clint
RépondreSupprimerEnorme mais de où sort toute cette verve ^^
RépondreSupprimerEastwood joue dans un étron et Vincent applaudit des deux mains. Vive la crédibilité d'Asabaf...
RépondreSupprimerOn applaudit le propos anti-tarlouzes, pas le film, nuance.
RépondreSupprimerMeilleure critique du temps ! Je la lis le soir à mes petites cousines de 5 ans avant de les border, elles sont fan
RépondreSupprimerPar contre j'irai pas le voir, ça sent le dégoulinage de bons sentiments (comme d'hab' avec lui)