J’ai vu Savages, je m’attendais à un gros film de pink, je me suis téplan. Ça se la joue put’ nèg’, weed et ass to mouth mais Olivier Stone nous a refilé en scred’ un foutu film de gay. C’est l’histoire de deux potes (très copains) qui se la racontent propres sur eux. « Ouais on deale de l’herbe bio, il y a du bifidus actif dedans » ; « Ouais on reverse une partie de nos fafs au Tiers-Monde via notre fondation humanitaire afin que les petits kényans apprennent à se servir d’un iPad car ça nous paraît ultra essentiel au XXIème siècle, v’voyez… » ; « On baise la même meuf mais pas le même trou, ouais on est des mecs super clean. » Bref, une belle mentalité de hipsters.
La meuf, nœud du film, c’est Blake Lively, gossip pute de renom. Son blaze c’est O. comme Ophelia mais aussi comme Oversized butthole à force de se faire ken à tour de rôle par ses boyfriends. Et que l’un joue du tambour avec son chibre sur mon utérus dans la baignoire, et que l’autre me repeint le colon blanc crème sur le canapé. Pas de doute, Blake Livey a bien été embauchée pour sa qualité d’actrice, on tient là la brand new Meryl Streep, gravez d’emblée son sobriquet sur un Oscar : moins elle a de réplique, plus elle tourne des scènes désapée. Scènes qu’on dirait extraites d’un making of de shooting photo de calendrier Pirelli, le genre de calendar de routier où à la fin de l’année les douze mois ne font plus qu’un (une grosse page épaisse et visqueuse, ndlr).
Film de gay, je disais. Ouep, toute bonne qu’elle soit, on ne voit pas l’ombre d’un boob de la Lively. En revanche, Olivier Stone ne se prive pas de filmer les fesses de Marines, musclées et en sueur, de ses fags d’acteurs. Ces deux-mêmes qui avoueront s’aimer tendrement lors du happy end. Téma le topo : des dealers diplômés de Berkeley sont sensés défoncer du Mexicanos pour délivrer leur threesome et ils se découvrent un amour mutuel. T’as raqué ta place pour un bon gros film de mac et tu te retrouves devant Brokeback mountain chez les pendejos.
Tout hétéro que tu es, tu vas quand même enjaille devant Savages. C’est pété de défauts mais ça envoie du bois comme ilf’. Par bien des aspects, on dirait que Stone a péta le style du regretté Tony Scott, Denzel Washington en moins. Je préserve le suspens et ne te dis pas la fin, tout simplement parce qu'il y en a deux : une qui dégomme, une autre qui est une belle fin de tantouze. Ce qui au fond résume assez bien le film. Fonce, achète ta place et apporte du sopalin seulement si t’aimes ça.
Yeah!
RépondreSupprimerTrikite très coolos, hyper d'accord sur les deux fins, la première est mille deux-cent fois mieux, mais pas un mot sur Benicio? Ce fils de pute est tout le temps le mexicain de service, certes, paye ton rôle de composition, mais putain qu'est-ce qu'il le fait bien.
Bisous les travailleuses du sexe slaves.
si y a du bifidus dedans ça change tout !
RépondreSupprimerSuis-le seul à avoir largement préféré la deuxième fin à la première ? :D
RépondreSupprimerouais la premiere fin est clairement ridicule, une nana a eu un fou rire nerveux tellement que c'était tarte genre romeo et juliette de comptoir et la deuxieme bah...ca sent le final cut du studio...
RépondreSupprimerForcément, vous avez sauté sur l'occasion, un threesome au ciné ne pouvait que vous intéresser :)
RépondreSupprimerVivement le Nymphomaniacs de l'autre crétin.
Je suis assez d'accord avec ta critique ( sauf pour les gros mots). on a du sang, de la violence, des personnags jouissif d'un coe ( elena et lado en tete), et un petit trio d'amoureux gentillets de l'autre. Ambivalence du film jouant sur les deux tableaux, et à voir la fin Stone n'a pas réussi à trancher.
RépondreSupprimerOuais...ben, mitigé en fait. P'tet parce que je l'ai vu en cam avec des gens qui se lèvent pendant la séance... histoire bien foutue (cum loaded) mais personnages pas attachants (ça manquait d'uro). Twist final assez téléphoné. pas de quoi se vomir dans la bouche certes, mais pas d’érection violente non plus. A voir avec la copine d'un pote...
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