J’ai cherché des vannes, réfléchi à une analyse, à peine fait un tour sur xhamster. Étaient-ce les séquelles de Ebony slaves : butthole genocide ou l’arrière-goût de cette métastase de l’humour raffiné made in France bien nommée Trisomix & Obélix 4 ? Était-ce le souvenir de ce vagin métisse intérieur fushia ou le pouvoir de l’image et de sa métaphore que m’évoquent les aventures de deux moustachus et d’un hipster gaulois chez les bretons pinks ? Quand j’ôtais mes lunettes 3D pendant Astérix, je voyais aç’ :
23 oct. 2012
20 oct. 2012
DANS TON CUL LA NOUVELLE STAR
Balancé par
L.M.

L'autre soir, j'étais tranquillement en train de pelleter des types dans un terrain vague en sifflotant la musique du Manège Enchanté, quand mon téléphone a sonné. Alors ouaip, pour ceux qui me connaissent pas trop, pelleter des mecs ça veut juste dire que je kidnappe des tocards genre twittos infuents ou bloggeurs ciné, je les fous en ligne dans un terrain vague et puis je leur roule dessus en pelleteuse. La plupart du temps je fais ça juste avant mon cours de yoga ; j'inspire un grand coup et je me sens un peu plus en phase avec les maîtres thaïlandais.
Donc ouaip je disais, j'étais en train d'aplatir des journaliss zikos et mon cellulaire a sonné.
- Ouais.
- Ouais enculé, j'ai vu une bande-annonce d'enculé là.
- Ouais.
- C'est God Bless America, ça a l'air de défourailler la chatte à De Gaulle. Il passe dans vingt minutes vazy on y va.
- Okay.
- Ouais.
- Ouais enculé, j'ai vu une bande-annonce d'enculé là.
- Ouais.
- C'est God Bless America, ça a l'air de défourailler la chatte à De Gaulle. Il passe dans vingt minutes vazy on y va.
- Okay.
J'ai raccroché et me suis cassé du terrain vague. C'était Yves, mon pote veuf de 88 ans. J'ai fait ami-ami avec Yves le Barbu dans un ciné, alors qu'il foutait dehors un débile portant un tshirt Metallica. Moi je fais plus confiance à quiconque ayant moins de soixante-dix piges niveau bon goût : c'est pas une génération de pédales qui ont buté aucun allemand ou dénoncé aucun juif qui va me dire qu'il faut écouter Lady Gaga ou regarder la télé.
On a donc maté God Bless America. Frank l'employé de bureau en a tellement ras-le-bol de la télévision et des cons qui en parlent toute la journée qu'il prend son gun et part soigner l'Amérique sans ordonnance. Une gamine fêlée qui s'emmerde un peu chez elle le trouve cool et décide de le suivre. Alors ouaip moi je trouve ça pas mal. Ca parle un peu de vous, vous les débiles qui trouviez hilarant le "snoop dogg, qu'est-ce qu'on attend" du jeune débilos passé sur Canal. D'ailleurs chais pas si je t'ai dit mais Yann Barthès c'est ma next target de pelleteuse. Le film aurait même pu être le Falling Down des années 2000 si ça cherchait pas autant à être propret, bon goût, genre vazy que j'te fous les BRMC dans la bande originale et que j'te fais une tirade de deux plombes à propos du rock qui est trop trop naze maintenant. Pas conformisme de l'anti mais pas loin. Pas gothopute mais pute quand même.
Quant à mon pote Yves, il était tellement énervé que Frank ait pas violé la gamine qu'il a littéralement foutu le feu à son siège de ciné pendant le générique de fin.
Du coup j'me casse lui apporter les croissants pour sa quinzième heure de gardav'. Bon week-end.
16 oct. 2012
DANS LA MAISON : J’AI CHOPE LE SYNDROME TELERAMA
Balancé par
Vincent

Tout doux les pinks, aujourd’hui on va parler d’un film qui a eu la mention Bravo dans Télérama. Alors éteins ton Gangnam style, c’est serious business un film de François Ozon, tu verras jamais Fabrice Luchini y faire la danse du cheval comme ta nouvelle idôle pour tanches sud-coréennes. PSY, c’est quoi ton délire ? Psy 4 de la rime ça oui, old school, ghetto, du bon. Ta génération part vraiment en sucette, danser le rodéo sur la zik d’un sosie de Kim Jong-Il, t’as du foutre entre les oreilles, un bon film céfran ça va te remettre les idées en place et fissa.
C’est l’histoire d’un prof de lettres (Luchini) qui constate comme moi qu’on construit l’avenir de demain avec une belle brochette de nœuds. Parmi son troupeau d’élèves se distingue Claude : rien qu’à son blaze t’as tépis’ que c’est un suceur. Chaque semaine, Claude remet à son prof une rédaction dans laquelle il raconte comment il s’incruste chez son pote de classe et fantasme sur la daronne de maison. Ses copies sont rédigées avec style, à point tel que Luchini lui balance « Mec, tu pourrais écrire pour un blog ciné de qualité, ça s’appelle ASBAF, t’as tout à fait ta place parmi ces connards, comme eux tu sais aligner sujet verbe complément d’objet direct et tu trippes sur les MILFs. » En vrai, Luchini lui prodigue des conseils pour devenir le nouveau Tolstoï plutôt qu’un énième Sacha Sperling.

Encouragé par son prof, Claude repousse les limites de son immersion jusqu’à se taper la dar’ de son pote. « Viens, on va regarder les aquarelles » lui avait-elle subrepticement balancé avec toutes les connotations possibles. Dans la maison est mené de main de maître par Franz Ozon, alerte dans le rythme, littéraire juste comme ilf’. De la qualité française, mon bon Monsieur, en ces temps austères cette denrée se fait rare, certifiée 0% halal, Jean-François Copé approved.
Qui l’eut cru, j’ai enjaille ce film aussi fort que ces critiques à la retraite du bon goût de Télérama. Je me sens déjà beaucoup plus concerné par Israël, la filmo de Woody Allen est mon nouveau mantra, j‘écoute en boucle le dernier Keren Ann. Je vous laisse, je vais à l’expo Edward Hooper.
11 oct. 2012
TED : LA RECETTE DU PIÈGE À CON
Balancé par
Vincent

L’économie s’écroule, le monde est si pauvre que ta mère achète tes fringues sur le marché mais ça n’a pas empêché Ted de ramasser du dollar à la pelleteuse au box-office us. ASBAF a enquêté sur la succes story de cette bromance homme-peluche, sorte de délire my little pony en moins gluant. On t’a élaboré la recette de Ted et réunit tous les ingrédients pour faire golri les teubés de l’entire world :
- 1 créateur de dessins animés en kit vendus à toutes les chaînes de la TNT française
- 1 idée (attention, pas 2) (astuce : avec 2 idées, on peut réaliser 2 films)
- 1 acteur de qualité mais pas trop sinon ça paraitrait suspect (note : choisir un acteur dont le sens de l’humour est compris entre Jason Biggs et Dennis Quaid)
- 2 gros seins si possible greffés sur un semblant d’actrice (conseil : une pincée de bouche à pipe pourra servir lors des scènes dites « émotion »)
- 500 gr d’humour régressif et faussement trash (cible : tout demeuré ayant moins de 50 de QI et pesant plus de 80 kilos)
- 1 gag sur une éjac faciale (cible : la fine fleur de l’intelligentsia et/ou abonnés de service premium de sites ayant pour suffixe –porn –hub –tube –bros –slut)
- 1 star des eighties dont tout le monde se demande ce qu’elle branle là a.k.a Flash Gordon (cible : les geeks in relationship avec leur main droite since la puberté)
- 1 blague sur Taylor Lautner pour conclure le film (but : toujours indéfini)
- 1 idée (attention, pas 2) (astuce : avec 2 idées, on peut réaliser 2 films)
- 1 acteur de qualité mais pas trop sinon ça paraitrait suspect (note : choisir un acteur dont le sens de l’humour est compris entre Jason Biggs et Dennis Quaid)
- 2 gros seins si possible greffés sur un semblant d’actrice (conseil : une pincée de bouche à pipe pourra servir lors des scènes dites « émotion »)
- 500 gr d’humour régressif et faussement trash (cible : tout demeuré ayant moins de 50 de QI et pesant plus de 80 kilos)
- 1 gag sur une éjac faciale (cible : la fine fleur de l’intelligentsia et/ou abonnés de service premium de sites ayant pour suffixe –porn –hub –tube –bros –slut)
- 1 star des eighties dont tout le monde se demande ce qu’elle branle là a.k.a Flash Gordon (cible : les geeks in relationship avec leur main droite since la puberté)
- 1 blague sur Taylor Lautner pour conclure le film (but : toujours indéfini)
9 oct. 2012
DO NOT MASTURB
Balancé par
Vincent

Deux potes hétéros décident de s’enculer, tout ça pour la fame d’un festival de ciné gay. Ça te rappelle tes soirées fifa avec tes copains du collège, sauf que toi tu balançais tes vidz sur ton skyblog ? Contrairement à toi, ma passion pour le phallus commence au mien et s’arrête au strap-on de ma copine, mon fondement n’est pas le réservoir à VIH de mon département.
À dire vrai, je comprends ni l’intérêt du film (un copié-collé de Humpday qui était déjà tout ken) ni même l’intérêt que trouvent Attal et Cluzet à vouloir être pédés. C’est comme s’ils décidaient d’être roumains. « Hé viens, on va réclamer des centimes sur des parkings et voler des rails de chemin de fer pour tuner notre caravane. Et ce soir, on se cuisinera un bon ragoût de rats au pneu. »

Hormis conchier fissa Do not disturb, voici l’objectif de ce post : un simulateur de pédé-itude. Avec nos ingénieurs bac + 10 payés ce que ta sœur gagne en un soir sur le trottoir, on a élaboré un test dont la simplicité n’a d’égale que l’exactitude du résultat : AS-TU UN FOND DE PÉDÉ EN TOI ? (par extension, as-tu un pédé au fond de toi ? fonctionne aussi)
Chaque mot clé renvoie à un GIF. Clique. Si c’est une image hétéro, tu es sain et sauf. Si c’est une image homo, TU AS PERDU. Freud et ton père se sont déjà occupés de toi, tu risques d’aimer le film d’Yvan Attal, de t’abonner à Télérama et de faire ami-ami avec le rectum de ton meilleur pote.
5 oct. 2012
PORN + THRILLER GAY = SAVAGES
Balancé par
Vincent

J’ai vu Savages, je m’attendais à un gros film de pink, je me suis téplan. Ça se la joue put’ nèg’, weed et ass to mouth mais Olivier Stone nous a refilé en scred’ un foutu film de gay. C’est l’histoire de deux potes (très copains) qui se la racontent propres sur eux. « Ouais on deale de l’herbe bio, il y a du bifidus actif dedans » ; « Ouais on reverse une partie de nos fafs au Tiers-Monde via notre fondation humanitaire afin que les petits kényans apprennent à se servir d’un iPad car ça nous paraît ultra essentiel au XXIème siècle, v’voyez… » ; « On baise la même meuf mais pas le même trou, ouais on est des mecs super clean. » Bref, une belle mentalité de hipsters.
La meuf, nœud du film, c’est Blake Lively, gossip pute de renom. Son blaze c’est O. comme Ophelia mais aussi comme Oversized butthole à force de se faire ken à tour de rôle par ses boyfriends. Et que l’un joue du tambour avec son chibre sur mon utérus dans la baignoire, et que l’autre me repeint le colon blanc crème sur le canapé. Pas de doute, Blake Livey a bien été embauchée pour sa qualité d’actrice, on tient là la brand new Meryl Streep, gravez d’emblée son sobriquet sur un Oscar : moins elle a de réplique, plus elle tourne des scènes désapée. Scènes qu’on dirait extraites d’un making of de shooting photo de calendrier Pirelli, le genre de calendar de routier où à la fin de l’année les douze mois ne font plus qu’un (une grosse page épaisse et visqueuse, ndlr).

Film de gay, je disais. Ouep, toute bonne qu’elle soit, on ne voit pas l’ombre d’un boob de la Lively. En revanche, Olivier Stone ne se prive pas de filmer les fesses de Marines, musclées et en sueur, de ses fags d’acteurs. Ces deux-mêmes qui avoueront s’aimer tendrement lors du happy end. Téma le topo : des dealers diplômés de Berkeley sont sensés défoncer du Mexicanos pour délivrer leur threesome et ils se découvrent un amour mutuel. T’as raqué ta place pour un bon gros film de mac et tu te retrouves devant Brokeback mountain chez les pendejos.
Tout hétéro que tu es, tu vas quand même enjaille devant Savages. C’est pété de défauts mais ça envoie du bois comme ilf’. Par bien des aspects, on dirait que Stone a péta le style du regretté Tony Scott, Denzel Washington en moins. Je préserve le suspens et ne te dis pas la fin, tout simplement parce qu'il y en a deux : une qui dégomme, une autre qui est une belle fin de tantouze. Ce qui au fond résume assez bien le film. Fonce, achète ta place et apporte du sopalin seulement si t’aimes ça.
2 oct. 2012
DES HOMMES SANS LOL
Balancé par
Vincent

Le film squatte l’affiche depuis le 12 septembre et on est en octobre, on sait. C’est comme quand tu commandes un plat au resto et que le serveur te l’apporte froid, orné de surcroît d’un poil de cul sur tes gambas. « Votre chaud-froid de gambas sur sa remoulade de mangue et son jus de couilles glacé, un bon appétit enculé. » Same shit happens pour Des hommes sans loi, un tellement bon film qu’on ne pouvait pas ne pas te le chroniquer.
1931. States. Prohibition. Pas d’alcool. Pas de chouille. Pas de projet X. Pas de vodka red bull, que de l’alcool de bois d’écorce et de résine de pomme de pin. C’est l’entre-deux guerres, les softs pour les p’tites caisses n’ont pas encore été inventés. Durant cette période, les reuf Bondurant (Tom Hardy et Shia Labeouf) dealent leur ‘sky de tontons du bled à tous les taiseux de la région et ce à des prix défiant toute concurrence. Jusqu’au jour où une police corrompue (Guy Pearce) et des gangs rivaux (Gary Oldman) viennent foutre la demer afin d’enrailler le commerce équitable Max Havelaar des Bondurant bros. C’est le grand Mythe américain, les Bons contre les Méchants, la liberté contre l’oppression, Kramer contre Kramer, Leclerc contre la grande distribution. L’UMP contre l’Isla… on déconne.

Bombe de balle de film, Des hommes sans loi va hisser haut le top ten 2012 en mode propre, tu peux nous faire confance, on est tilgen et on s‘y connaît en cinoche, la preuve on n’a pas vu le dernier Olivier Stone. Ici c’est du pur septième art, pas un film de Catherine Frot, la mise en scène a une sse-cla toute ricaine, à l’ancienne, zéro fond vert, ça dégomme tes Avengers sale puceau. Du bel ouvrage, comme t’en verras 5 par an, voilà pourquoi on s’est sorti les doigts du uc’ de ta sœur et qu’on t’a pondu cette trikite d’un film pour lequel on a vraiment enjaille.