Aujourd’hui pédé, un film pour toi, Magique Michel, du beau cinéma comme tu l’aimes : avec des mecs huilés agitant un membre bien trop à l’étroit dans son string à paillettes. Je te raconte le film, prépare le sopalin, ça dépote.
Magic Mike enrôle un jeunot dans sa clique de danseuses étoiles et l’initie à l’art d’arracher son uniforme de dép’ pour gagner fièrement les billets de 1 doll’ d’étudiantes en pharma et de trentenaires célibataires a.k.a les féministes. True story sinon celle de Channing Tatum, cet acteur au croisement de James Dean et Michael Vendetta, dont la street cred devient de plus en plus correc’. Ne t’attends pas à une romance entre un homme et sa barre de pole dance, on est chez Soderbergh : plus l’histoire est minimale, plus il crée de la matière et plus les haters gonna hate. Donne-lui deux acteurs et une panoplie de strings, Steven te trousse un film dont il aura au préalable éthéré l’odeur de soufre et de sperme et théorisé comme si c’était normal chacun des plans. En bonus track : le monsieur te file un sous-texte pédé grandiose, du jamais vu depuis que t’as quitté le lycée et les vestiaires de sport.
Le film te raconte la vie de mecs avec un physique de catcheur et un humour de loueur de pédalo, en jogging le jour, en string la nuit, c’est pourtant mis en scène avec une classe pas permis. Il y a même derrière ces conneries une réflexion sur les self made men et le rêve américain, sans compter que Magic Mike t’apprend à lever des pépettes rien qu’en agitant du bassin. Pour moi c’est izi mais pour toi ça me paraît 8 euros intelligemment investi.
Ai-je vraiment besoin de conclure ? Non. Fonce.
A quand un biopic de Vincent du genre Magic Vince ?
RépondreSupprimerMerde moi j'ai trouvé ça lamentable ! Mais bon, en même temps, à ma décharge, c'était en VF, et franchement ça donne un autre film.
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