Je sais pas vous, mais j'ai jamais aimé les élections. Le simple fait de glisser mon bulletin dans une urne réveille en moi une nostalgie incomparable et une angoisse insurmontable. Au collège, personne ne voulait de moi comme délégué. Ni en suppléant d'ailleurs. Tout a commencé en CE2, lors du concours de dessins de la kermesse. Déjà à l'époque, j'étais le seul à n'avoir aucun vote. Mes parents ne m'avaient pas donné leurs voix, et de cet échec j'ai tiré un enseignement capital: la démocratie c'est de la merde, une invention de sodomites à toges, si vous voulez mon avis. Et ça tombe plutôt bien puisque c'est exactement ce dont on va parler : Sodomie et Démocratie.
Si avec cette thématique qui sonne comme un titre d'album de Heavy Metal, je ne récupère pas le siège de Patrick Roy à l'assemblée nationale, je ne comprends plus rien. Entre présidentielles, législatives, The Voice et le festival de Cannes, depuis le début de l'année je ne sais plus où donner de la tête. Résultat, les socialos ont repris le pouvoir en France et les partis radicaux de droite occupent le devant de la scène politique européenne. Alors plusieurs questions surgissent. Quelles leçons tirer de ce clivage politique? Quel sera son impact sur la cinéma Français, Européen? Nadine Morano et Claude Guéant seront-ils à l'affiche du remake d'Intouchables par Lars Von Trier ? Autant de questions auxquelles je m'efforcerai de ne pas répondre. D'une parce qu' ASBAF est apolitique à tendance parti socialiste et sympathisant dictatorial. Nous avons toujours cru en la supériorité d’une classe dirigeante, surtout si c'est nous qu'on dirige. De deux parce que personne n'en a rien à foutre. Si vous voulez des études thématiques ciné avec des vrais morceaux de branlette dedans, allez plutôt chez Il a osé, vous en aurez pour votre argent.
The Dictator avait vraiment tous les éléments pour faire mouche: Sacha Baron Cohen en guide suprême du peuple Wadiyen, des blagues racistes, sexistes, homophobes, xénophobes, de la maltraitance d’enfants, des filles aux gros nichons avec autant d’amour propre que de cerveau, et puis ce Larry Charles toujours aux manettes depuis Borat. Le cocktail aurait du être détonnant, il est tout simplement décevant. Pourtant coutumier de l’humour décalé, le réal semble avoir joué toutes ses cartes dans les précédents films, plus rien ne nous surprend, ni la présence de guests, ni l’écriture qui ne relève décidément pas le niveau. Il serait trop facile de vous dresser la liste des mauvais points dont la nouvelle création déviante de Sacha Baron Cohen regorge, mais ce n’est pas mon but ici. Non, retenez simplement que ce film ne mérite pas plus les dix euros du ticket qu'une femme ne mérite le droit de vote.
The Dictator avait vraiment tous les éléments pour faire mouche: Sacha Baron Cohen en guide suprême du peuple Wadiyen, des blagues racistes, sexistes, homophobes, xénophobes, de la maltraitance d’enfants, des filles aux gros nichons avec autant d’amour propre que de cerveau, et puis ce Larry Charles toujours aux manettes depuis Borat. Le cocktail aurait du être détonnant, il est tout simplement décevant. Pourtant coutumier de l’humour décalé, le réal semble avoir joué toutes ses cartes dans les précédents films, plus rien ne nous surprend, ni la présence de guests, ni l’écriture qui ne relève décidément pas le niveau. Il serait trop facile de vous dresser la liste des mauvais points dont la nouvelle création déviante de Sacha Baron Cohen regorge, mais ce n’est pas mon but ici. Non, retenez simplement que ce film ne mérite pas plus les dix euros du ticket qu'une femme ne mérite le droit de vote.
Malgré toute l’énergie déployée et les bonnes idées visuelles mises en place pour faire rire le spectateur, rien ne subsiste. Axé autour d'une quantité
d'humour noir, lourd, moins lourd, gras, et parfois tellement gras qu'il
entre dans une nouvelle catégorie qu'on pourrait sans difficulté
appeler "Humour obèse" - ta mère; de punchlines qu'on croirait écrites par Orelsan, de personnages brossés au balai à chiottes, et de gags type pétard mouillé puisque déjà vus/entendus avec l'envahissante promo, le film tourne vite à l’échec. Sacha donne le meilleur de lui-même, confère à son nouvel alter ego une crédibilité naturelle et tente de donner vie au film, en vain. La seule vraie bonne surprise réside en un plan sur lequel Wong Kar-Wai a du mouiller son slip en coton équitable : le coup de foudre entre l'amiral général Aladeen et Zoey la bobo mi-lesbienne mi-yéti, le tout filmé depuis un vagin. Ah je vous avais dit que ça envoyait du lourd.
Si vous avez déjà vu la bande annonce ou un extrait, ou ne serait-ce qu'un teaser, vous avez déjà tout vu. N'espérez pas plus, vous n'aurez qu’une version plus longue de ces mêmes gags répétitifs en plus d'une broderie scénaristique superflue. Non si vous voulez de la vraie comédie raciste, ne manquez surtout pas le nouveau spectacle de Nadine Morano, il est à mourir de rire honte.
Et en plus niveau barbiche nadine n'a rien a envier à ce cher général.
RépondreSupprimerJ'entends ton point de vue et salue ta critique !
RépondreSupprimermerci pour ces précisions, on va éviter
RépondreSupprimerJ'arrive toujours pas à comprendre le titre de la chronique...
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