4 févr. 2012

WAR HORSE : CHEVAL DIRE A CHPIELBERG

D’aucuns prétendent que la branlette en cercle est un art. Elle est définie comme une forme d'auto satisfaction de l'amour qu'on porte à soi ainsi qu'à son partenaire – j'en profite pour faire un petit coucou à nos amis des Cahiers et des Inrocks -. Pour ma part, je penche plutôt pour un amour inconditionnel des arrivistes et de leurs semblables aux égos surdimensionnés qui se donnent en spectacle devant quiconque voudra bien admirer et applaudir leurs dernières œuvres qu’elles soient littéraires ou cinématographiques, tant qu’elles sont portées par un succès inhérent à l’échelle du How awesome I am. Cette phrase est chiante, complaisante et pompeuse ? C’est bien à ce type de grammaire que l’on reconnait ces masturbateurs de l’intellect prétendument cultivés. « Par la simplicité de son récit linéaire, l'efficacité des sentiments à la fois simples et universels, et un regard très intelligent porté sur la relation homme/animal, Cheval de Guerre s'impose comme un film familial à ériger en modèle de construction », du mou de veau je vous dis.
Ah Steven, Steven. Il y a quelques années encore t’étais quelqu'un de grand, t'étais admiré, tu portais  tes couilles sur ton front tel un étendard à la gloire de l'ingéniosité dont tu faisais preuve, fier d'apporter quelque chose de frais et novateur au cinéma chiant de papa et maman. Maintenant que tu as déposé tes roupettes sur un plateau d'argent que tu arbores comme trophée de tes années passées, tu n'es plus qu'un dinosaure voué à disparaître dès la prochaine comète. A une époque, tu faisais même partie de l’élite, marchand de rêves pour gamins en quête d’aventures, d’actions et de surnaturel. Depuis que tu as décidé d’utiliser la logique alien comme justificatif à chaque ending de tes réalisations ou de tes productions, tu as perdu le respect de beaucoup, l’amour de certains et la reconnaissance d'autres. Plus grave encore, voilà une dizaine d’année que ta crédibilité a été mise à rude épreuve et décroit constamment depuis le gouffre laissé par ton IA et bien d’autres saloperies comme le Terminal, finalement ensevelie avec Indy 4 et ses extra-terrestres colombiens. Ressaisis-toi mon pote, il te faut t'adapter comme ton bro' Clint ou bien t'incliner et laisser la relève prendre le dessus.
Mais revenons à nos bourrins, voulez vous. Dans les grandes lignes, Cheval de guerre retrace le parcours d'un canasson de l'Angleterre à la glorieuse Allemagne en prenant le soin de foutre ses sabots sur les terres Französich. Des vallées british aux tranchées poilues – sans connotation –, le bidet se verra forcé bon gré mal gré de participer aux exactions humaines de la grande guerre. Dans les petites lignes, il n'y a rien. Rien, hormis la volonté de faire du sentimentalisme à deux sous et de donner une vision de la relation 2 Guys 1 Horse à la fois intense et émouvante. On en tirera simplement un mètre de bonheur que l'homme envie à son collègue équidé en plus d'une crampe à la mâchoire constamment décrochée d'ennui.
Depuis que Madoff et la crise sont passés par la casa Spielberg, le réalisateur/producteur éprouve de graves difficultés financières. Sachant cela, on comprend mieux pourquoi il essaye de se refaire à la table du poker cinoche. Mais les cartes sont truquées et Steven bluffe. Black day pour lui, il a oublié ses lunettes de soleil et je l'ai tout de suite grillé. Son film se révèle être à la hauteur de son ambition : une machine à flouse. D'une lenteur incomparable, le film est lassant dès la deuxième minute et le spectateur meurt d'ennui au bout de dix. Tenez bon les cocos, il vous encore deux bonnes heures à tenir, surtout que Tonton vous a concocté une petite mixture aussi épaisse et écœurante que le foutre de son sujet principal. Emplie de décors foireux, de filtres à outrance, de couchers de soleil façon photoshop de cartes postales et de plans full studios pour donner un cachet – volontaire à lire certains – la réalisation ne fonctionne pas. La magie n'opère pas, le conte n'est pas bon, cinq lettres seulement : F O I R É.
Sur le plan technique, Spielberg traine sa caméra et ses idées de grand père sur l'autoroute de l'ennui. Il tente vainement de donner de la consistance à un film édulcoré et complètement inintéressant. Malgré quelques plans bien pensés et une dizaine de cadrages au poil, le résultat n'en est pas pour autant réussi. Au contraire, il ne fait que confirmer qu'après chaque scène Steven quitte le plateau accompagné de ses lèches culs favoris pour aller se masturber frénétiquement devant le miroir de plain-pied installé dans les chiottes du studio. Pépé Spiel' nous balance un plan depuis une lame de charrue et se fait applaudir par le premier connard venu pour l'originalité et l'ingéniosité du process. Je peux faire un plan depuis le fond d'un chiotte où l'on me voit balancer la purée contre les parois de porcelaine, vous trouverez ça original et bien foutu mais il n'empêche que le contenu n'en reste pas moins à évacuer en tirant la chasse.
En fait, War Horse est ce que l'on pourrait communément appeler un film-tuning. Pour bien situer le concept, imaginez une seconde un Pimp My Ride avec Spielberg en lieu et place de Xzibit. Steven  mettrait des ailerons, des bas de caisses, des portes papillons, des jantes alliage 32 pouces, et un home cinéma à ta Ford Fiesta millésime '92. Mais vu que ça ne suffit pas, il fait peindre un chwal cabré sur le capot et probablement un alien caché derrière un double rainbow all the way. Y aura toujours des abrutis pour trouver ça stylé, mais en toute objectivité le tuning c'est moche comme un bloggeur IRL. Ça n'a jamais rien apporté de bon à l'humanité, et c'est bien ce que l'on peut reprocher à son projet. Tu sais Steevy, t'auras beau lui rajouter tous les accessoires que tu veux, ton film n'en reste pas moins une énorme blague et probablement la plus grosse escroquerie de ce début d'année.

Les 13 commentaires idiots

  1. Mdr la photo et la légende :D

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  2. AHAHAHAHAH et pan dans la face du canasson, encore une sacrée critique. Beau boulot les gars.

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  3. Bravo félicitation très bonne critique
    Cecile

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  4. Haha bon boulot, et même pas besoin de voir le film pour se rendre compte que c'est une vaste daube, la BA suffit (au départ, j'ai cru à une mauvaise blague, ou une pub pour la nouvelle saison de Grand Galop)...

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  5. Et y'a du blogueur ciné qu'à du éponger son front décontenancé après ce massive load of cum de chewwwal !!
    Ça fait tellement de bien de vous lire les mecs ; vos critiques travaillées me font le même effet qu'une dilatation des sinus post-orgasmique ! "non mais attend Spielberg il a révolutionné le ciné, tout ce qu'il fait est forcément génial, naaaaaaannnnnn..."

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  6. Encore une critique totalement fausse et non objective. C'est bien, ASBAF, continué. Avant, on vous aimait bien pour vos articles grinçants et vos blagues bien sortis. Mais on dirait que maintenant que vous n'avez plus rien à vous mettre sous le clavier, vous vous attaquez à un des plus grands réalisateur du monde, Steven Spielberg. Alors désolé les gars mais son film est loin d'être programmé pour être une machine à fric, de ce point de vue, quoi que vous en disiez, Steven ne craint rien, une de ses dernières productions n'est autre que le Mcdonesque Transformers 3. Sa mise en scène sur ce film a été salué de partout, même par ceux n'ayant pas apprécié le film dans son ensemble. Pour quoi faire cette résistance débile, ASBAF ? Vous valez mieux que ça. Quand on se prétend amoureux du cinéma, on ne peut pas dire que la réalisation du film n'est pas virtuose/magnifique/superbe, teintée qui plus est d'une splendide photographie. Vous n'aimez pas la naïveté, les bons sentiments, l'émotion pure et simple ue peuvent faire ressentir certains films ? Et bien, passez votre chemin et ne venez pas pourrir un film dont vous savez déjà avant de le voir qu'il est basé sur des crédos de ce genre. On drait que vous chercher à attaquer le réalisateur sur ses erreurs qui sont en fat sa volonté. Again, allez voir ailleurs si le film y est. Ou alors acceptez en allant voir ce petit bijou de vous laissez transporter dans une histoire qui va vous régaler, vous combler, vous émouvoir, vous faire réfléchir, vous faire vous cramponner à votre siège et retenir votre souffle avec des scènes d'une rare intensité. Quand à ceux qui disent que le long-métrage est une vaste daube vu la BA, réfléchis ma grande, dis-toi que c'est Steven Spielberg, lis les critiques, renseigne-toi et juge après. Ne parle pas sans savoir (même si je te l'accorde, la bande annonce joue trop la carte du sentimentalisme confiture). Et Chris, oui, WonderSteven a changé le cinéma, tout ce qu'il est n'est pas forcément génial, loin de là, mais reste toujours de qualité. Et oui, sa filmographie contient une tripotée de chef-d'oeuvres/films cultes/classiques. Donc ton petit "naaannn" de victoire puérile, et ben tu le remballes, tu t'achètes une opinion et des arguments et tu apprends à pas attaquer par principe sans les armes qui doivent suivre en théorie derrière. Et tu reconnais que Steven Spielberg est un génie au passage, ça te fera pas de mal, parce que ta critique sans véritables idées qui sonnent juste comme un soutien un peu lâche à ASBAF, et ben on s'en passerait grandement. Sur ce, bonne cinéphilie à tous.

    P.S. : Et bon(s) film(s) !

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  7. "Wondersteven" HAHAHA

    On a vraiment la crème des débiles ici putain, i like this.

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  8. Sans rire les gars, mettez votre prénom ou choisissez un pseudo quoi, au moins ça permettra de différencier les uns des autres la flopée d'anonymes débiles qui passent par ici. Pour le coup, tu m'as l'air québecois je t'appelerai donc Beausejour. Alors, ouvre grandes tes écoutilles car je ne me répéterai pas deux fois. Ce film est une chiasse monumentale. Tes chromosomes défaillants de fanboy te font apprécier un film que tu rebuterai s'il avait été réalisé par un connard du fond de l'ouzbekistan. Tel une pute au rabais qui avale le foutre de son bienfaiteur, tu gobes tout ce que ton "wondersteven" veut bien te donner, et tu n'en perds pas une miette. Une merde quand elle est bien faite peut etre presque agréable à regarder, mais ça n'en reste pas moins qu'un excrément dont tu ne tartinerai pas le visage avec. Alors pourquoi tout gober? Des tendances scatophiles sont elles apparues dans ta famille quelques générations avant? C'est probablement le contre coup, la réplique. Pour le coup, c'est plutôt violent, t'en viens même à mettre Transformers 3 sur un pied d'estale, à te lire on croirait qu'il a reçu l'oscar de la mise en scène. Soyons sérieux s'il te plait. Pour une fois, réfléchis et apprécie par toi même, pas parce que c'est Steven. En tout cas, merci d'avoir étayer mon propos concernant les blogueurs et autres fanboys à la noix dont je parle dans le 1er paragraphe tu es l'archétype même.
    Ps: la prochaine fois, relis toi. Merci d'avance

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  9. Je ne me suis pas relu, certes, et j'ai remarqué tout de suite mes fautes d'orthographe. Je ne mets pas Transformers sur un pied d'estale, sinon je ne dirais pas qu'il s'agit d'un ciné Mcdo. De plus, mon WonderSteven était juste une appellation humoristique que j'ai mis comme cela pour changer. Effectivement, j'aime beaucoup Steven Spielberg mais ce qui m'as surtout énervé dans votre critique est ce que vous avez du film en lui-même. Avant d'être un Spielberg, il s'agit d'un très beau livre. J'ai pu donc apprécié ce film à plusieurs niveaux et ne me suis pas contenté de la merde que Steven m'a donné selon tes dires. De plus, mes propos ne peuvent pas te permettre de me cataloguer dans tes fanboys et encore de faire de moi ton archétype du genre étant donné que je suis le premier à dire qu'il n'a pas pondu que des chef-d'oeuvres, loin de là, Indiana Jones quatrième du nom en est un bon exemple. Maintenant, visiblement tu n'as pas été touché par ce film que tu traites d'étron mais parfois, ce qui est parfaitement exagéré, même si tu n'as vraiment pas apprécié le film, ce qui peut se comprendre. Mais je me demande malgré tout pourquoi sur ASBAF, malgré votre côté sarcastique et ironique qui a fait votre réputation, vous détruisez en permanence des films qui ne le méritent pas. Ne me répondez pas que vous êtes des spectateurs exigeants, l'excuse est trop facile. Essayez d'un peu vous calmer et reconnaître des qualités à des films que vous décapitez et qui pourtant en possèdent parfois beaucoup. Avoir un esprit critique, c'est reconnaître les qualités d'un film comme ses défauts de manière objective, ce que bien sûr vous ne faîtes quasiment jamais lors de vos critiques négatives, même si voir une bouse cinématographique se faire détruire par vos chroniqueurs fait partie des péchés mignons de bon nombre de cinéphiles. Pour votre gouverne, je suis français et tu peux m'appeler par un nom évoquant le caillou. Enfin, pourquoi blesser les gens ? Vous vous sentez puissant, vivant, en faisant cela, hein ? J'ai vraiment adoré le passage sur ma famille à tendance scatophile, je te remercie de m'avoir ouvert les yeux. J'estime enfin que vous n'avez pas à me traiter de débile pour une simple appellation humoristique et parce que je défends les films que j'aime, qui ne sont pas en l'occurrence Voyage au Centre de la terre 8D ou G.I. Joe 12.

    P.S. : Ce n'est pas de la mise en scène du dernier Michael Bay dont je parlais, mais bien de Cheval de Guerre, petite clarification.

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  10. Cheval de guerre
    Un film pour les ados

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  11. "vous détruisez en permanence des films qui ne le méritent pas. "
    Ah si c'est ça être objectif et doté d'un grand esprit critique, je préfère pas te demander la taille de ta manhood mec !
    Toute création rendue public ne peut QUE se voir exposer à la critique (bonne ou sciemment négative). Sinon, fallait le garder pour lui et George ce gonzo de Poney Fucking. Ca existe pas de "création" non critiquable, ... sauf dans une dictature mec !

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  12. Franky Berri09/05/2012 10:53

    Ce film a même fait chier mes gamins. Mais il m'a permis de leur expliquer et faire comprendre ce qu'est "un film bourré de clichés".

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  13. Piédestal, les gars, piédestal, nom masculin, pluriel : des piédestaux. Vous bâcher à coups de fautes d'orthographe, c'était pas très malin les gars, surtout qu'il y en a un des deux qui a copié...

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Fous au moins un pseudo, les anonymes ça nous pète les yeukous.