Ces derniers temps, la rédaction est en plein branle-bas de combat, les fêtes de Noël arrivant à grand coups de moonboots, on commence à plancher sur nos tops et flops de l'année et sur notre feuille de route 2012. Bon, ça c'est en théorie, la pratique est tout autre. L.M s'amuse à jeter nonchalamment par terre toutes ses fournitures de bureau dans le but de voir Ramona les ramasser sans plier les genoux. Profitant de l'occasion, Thomas s'essaye à la photographie et à la diffusion de contenus pornographiques dits UPSKIRT que tu retrouveras tard ce soir sur ton site de ballz favori. Beaucoup plus professionnel, Vincent prépare des menaces, lettres d'insultes et autres vœux de bonne année aux différents studios de prod français. De mon côté, j'observe ce petit manège de la cour des miracles en me disant que j'aurais préféré être chômeur. Cela ne m'empêche pourtant pas de rester assis le cul enfoncé dans mon fauteuil, les pieds sur le bureau, une bière à la main, la bite dans l'autre. C'est à la fin de cette journée plutôt classique que je me suis posé la question : Quoi de mieux qu'une séance de cinéma tardive pour décompresser de longues heures de labeur ? Twilight 4ème du nom étant toujours à l'affiche dans mon ugc de proximité, mon taux d'abnégation dans le rouge, mon devoir journalistique à l'affût et mon amour propre aux chiottes, ni une ni deux me voilà prêt à attaquer cette pièce maitresse du cinéma contemporain pour toute midinette au quotient intellectuel inférieur à six qui se respecte. La bobine démarre sa course, et me voilà parti pour 1h57 de supplice.
Le flim démarre fort. Dès les dix premières secondes, une forte odeur d'œstrogènes m'emplit les narines, normal Jacob est déjà à poil et il court l'air furax. Il a reçu une invitation pour le mariage d'Edward et de Bella. De leurs côtés, les futurs époux semblent hésitants quant à leur prochain échange de vœux. Cinq minutes et une caravane passent, et j'ai le sentiment d'être devant un mauvais épisode de Dawson. C'est quoi cette foutue manie de passer par les fenêtres pour aller voir une gonzesse ? Ils vont se marier demain, et cette fiotte n’est pas foutu de sonner à la porte comme tout un chacun. S'ensuit une petite blague qui réchauffe la salle d'une hilarité sans précédent :
Edward - Je te retrouve devant l'autel.
Bella - Je serai la fille en blanc.
En plus d'être un bout-en-train phénoménal, Bella est avant tout comme toutes les jeunes filles qui rêvent du mariage parfait. Sa vision de la perfection se limite à une cérémonie en plein air avec des saules pleureurs, où les invités seraient vêtus d'un blanc immaculé et de roses rouges accrochées au col. Plus ringard, tu meurs. Je saute cinq autres minutes inintéressantes, où après un discours somme toute parfaitement chiant, s'ensuit le baiser des deux époux. Twilight 4 - Révélation apporte une nouvelle pierre à l'édifice du baiser de cinéma avec un Robert Pattinson qui embrasse comme un aspirateur Rowenta MX3500
– je m'essaie à la diffusion de publicité détournée comme sur nos blogs favoris. Le mec semble plus apte à lui gober l'œsophage qu'à lui rouler une pelle. Ça fait quatorze minutes que le flim est commencé et déjà le public parle à voix haute. Qu'est ce que je fais, je me barre ? Ma curiosité l'emporte sur ma raison, je reste.
Viens alors le moment de se moquer des mariages avec un peu de lolz, les querelles familiales loups garous vs vampires
– je vous en parle pas plus, on a déjà tous assisté à ça au moins une fois dans sa vie
– , le père qui tape son speech sur le fait qu'il tuera son gendre s'il fait du mal à sa fifille adorée, la mère qui te tape tro la tehon paskel chante 1 chançon damour de boloss, j'en passe et des meilleurs. Forcément, après le mariage vient le moment de partir en lune de miel
– et de nous rappeler que les vampires roulent en Volvo XC60
– pour profiter de cette nouvelle vie à deux, et surtout pour bourriner la mariée. Vu le prix du traiteur, j'ose espérer que madame ne verra pas d'inconvénient à sa prendre une petite giclée dans la gueule.
Edward - Je te retrouve devant l'autel.
Bella - Je serai la fille en blanc.
En plus d'être un bout-en-train phénoménal, Bella est avant tout comme toutes les jeunes filles qui rêvent du mariage parfait. Sa vision de la perfection se limite à une cérémonie en plein air avec des saules pleureurs, où les invités seraient vêtus d'un blanc immaculé et de roses rouges accrochées au col. Plus ringard, tu meurs. Je saute cinq autres minutes inintéressantes, où après un discours somme toute parfaitement chiant, s'ensuit le baiser des deux époux. Twilight 4 - Révélation apporte une nouvelle pierre à l'édifice du baiser de cinéma avec un Robert Pattinson qui embrasse comme un aspirateur Rowenta MX3500
On en est à 45 minutes, ça fait 12 fois que je réactualise ma TL en espérant tomber sur quelque chose d'intéressant. Pas de bol, y a qu'un foutu New Yorkais qui tweete sa life, je replonge dans le flim, pour m'apercevoir que le réal n'a absolument pas le souci du détail. Les jeunes mariés quittent la sauterie en milieu de soirée - 00h00 ou 00h10 je dirais selon la position de la lune - roulent vers l'aéroport, prennent l'avion direction ton fion dans les favélas de Rio, voguent ensuite vers une île, et arrivent tranquillement au milieu de la nuit. Empli de mépris et d’un désintérêt total pour l’histoire, j'ai commencé des recherches pour étayer la thèse suivante.
Sachant que les villes de Forks et de Rio sont séparées par une distance de 11267 km et qu'un avion a une vitesse moyenne de 970 km/h
Nous obtenons le calcul suivant :
Sachant que les villes de Forks et de Rio sont séparées par une distance de 11267 km et qu'un avion a une vitesse moyenne de 970 km/h
Nous obtenons le calcul suivant :
11267/970 = 11,62h.
11,62h = 11h 37min.
Même sans inclure le temps passé à se frotter aux ruelles crasseuses de Rio et le trajet en bateau, il est physiqueputaindement impossible que nos amoureux transis arrivent sur leur île dans la soirée. Il semble que le réal n’ai pas poussé ses études plus loin que la 6ème, et pour le coup n’a pas eu le temps d’être informé de l’existence des produits en croix.
Malgré toutes ces conneries, je n'ai pas manqué un morceau du film. Faut dire qu’arrivait le moment tant attendu de la baise, après trois volets ça manquait. La suite je vous la fais en mot à mot sinon on va y passer des heures. Les plus forts à pyramide comprendront : baise, lit cassé, retard règles, bébé, vampire, sang, risque, sauver, loups garous, accouchement, fille, Renesmée, morphine, morte, venin, vivante, yeux. Au beau milieu de ce foutoir, la scène de l’accouchement sort du lot et met véritablement le spectateur dans une position inconfortable. Normal, comment aurait-on pu deviner qu’une scène trash s’incrusterait au beau milieu de ce pavé pour pouffiasses décérébrées ? C’est comme si on découvrait une once d’intelligence dans un épisode de Suckit, ça donnerait un semblant d’espoir.
Revenons à nos moutons, n’oublions pas que dans l'ensemble le flim est mal réalisé et possède des grosses lacunes tant sur un cadrage bancal que sur une mise en scène aléatoire. Les plans sont mièvres et les acteurs égaux à eux même ; comprendre ici deux expressions : sourire, froncement de sourcils. Les effets spéciaux sont toujours une partie de rigolade, cette fois-ci ils font parler les loups de manière incohérente, la scène est à se tordre de rire ou de douleur, au choix. Les effets de style flous et flashbacks sont abominables, en surnombre et probablement travaillés sous paint ou avec l’animation powerpoint. Complètent le tableau des horreurs, des combats toujours un peu plus grotesques et une BO qui vous fera passer un vrai calvaire. Les dialogues sont tellement cons que le réal évite les scènes de blabla au maximum et balance en contrepartie une compil de derrière les fagots. On obtient donc un mix d'accordéon synthétisé, de techno vampire, de country werewolf, de flûte et de pipeau. Un bonheur pour les oreilles.
Pour conclure rapidement, j’aimerais citer la sœur d’Edward qui donne une belle leçon de vie et de philosophie à la JCVD : Un bonheur imparfait vaut mieux qu'un bonheur impossible avec une personne hors d'atteinte.
On dit que Rome ne s'est pas faite en un jour, mais le scénar de Twilight semble avoir relevé le défi.
On dit que Rome ne s'est pas faite en un jour, mais le scénar de Twilight semble avoir relevé le défi.
"Foutez-moi du Sopalin au premier plan", ca vaut bien un bon gros LOL bien gras, j'ai failli en tomber de ma chaise. En tout cas félicitations pour cet article au top.
RépondreSupprimerComme toutes les précédentes, j'ai kiffé cette chronique. Bon, j'ai encore noté quelques coquilles telles que "sE prendre une petite giclée dans la gueule" ou "Il semble que le réal n’aiT pas poussé" mais elles passent au second plan tant la démonstration mathématique à l'aide du produit en croix est pertinente. Alors comme dirait Britney, Give me more !
RépondreSupprimerMouah ah ah!!Etant (malheureusement) fan de Twilight, livres + films, je dois reconnaître que cette critique...m'a fait hurler de rire! Je reconnais tout ce que tu lui reproches et le coup du sopalin : chapeau bas ! Je reviendrai fais un tour sur ce blog, bien décalé et j'adore!
RépondreSupprimerMême pour l'amour du LOL et le dévouement à vos lecteurs, je saisis toujours pas comment vous avez réussi à vous encaisser ces quatre daubes...
RépondreSupprimerChapeau bas les coupains, encore un très bon article. o/
c'est chiant depuis votre quart d'heure de gloire dans Télérama, tout le monde vous adore, ya presque plus d'insultes, ASBAF c'était mieux avant... et merde j'avais pas vu vous avez dépassé le millier d'amis sur facebook plus qu'Hervé Morin, Akwell président, Akwell président!!!!
RépondreSupprimerRien que pour le sopalin au premier plan, ca mérite un commentaire de merde !
RépondreSupprimerTrès drôle, comme d'habitude et je souligne aussi l'idée géniale du sopalin ;) Je me demande si c'est pas fait exprès mais je me suis senti bien con en lisant le passage "Malgré toutes ces conneries, je n'ai pas manqué un morceau du film" découpé en 15 morceaux à cause de l'image XD
RépondreSupprimerJ'avoue que je suis une fan de Twilight mais cet article est géant ! Bravo ;-)
RépondreSupprimerMais, petite correction : la fille qui dit la leçon ( un bonheur imparfait vaut mieux qu'un bonheur impossible avec une personne hors d'atteinte ) ce n'est pas la soeur d'Edward, c'est Leah ( la seul fille de la meute ).
Bref, je reviendrais faire un tour !
C'est pour ce genre d'articles ultra-jouissifs qu'existent des films comme Twilight. J'en regrette presque de ne pas m'être infligé avec masochisme le visionnage de cet énième navet.
RépondreSupprimerPar contre, tu ne réponds pas à une question que l'on pose tous : elle montre un téton la Bella ?
@Wilryah: non c'est peau de zob. si tu veux du nibz t'en trouveras plus dans les pages du catalogue printemps été de la redoute
RépondreSupprimerJ'ai bien aimé Twilight mais je dois reconnaître que votre article envoie du pâte.
RépondreSupprimerTwo points pour la photo avec le sopalin.
Vous avez beau aimer la langue française, comme vous le déclarez sur votre "à propos", vous ne savez quand même pas écrire boute-en-train.
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