Ça sent mauvais en ce moment dans les vestiaires de la rédac. Après toute cette histoire d'antisémite zoophile / sadomaso chiites, je trouve que ça sent bizarre. Ça sent l'homme, le vrai, le mâle, celui qui a des couilles au cul. Ça sent la transpi et le comté. Ça sent le sport, la guimauve, la sueur, les pieds et le foutre. Et moi des odeurs pareilles, ça me donne des envies de révoltes. C'est donc le poing levé que je vous le dis Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs: Indignez-vous, dites NON ! aux conneries hollywoodiennes que l'on vous sert depuis 20 ans, dites NON ! aux producteurs qui vous enfilent depuis votre tendre enfance, dites NON ! quand ils continuent de vous enfiler en brisant tous vos rêves un par un. Vous qui passez votre vie en seconde sans jamais vous hisser aux côtés des grands de ce monde, c'est le moment de dire NON ! à la première classe et soyez-en fiers.
Fiers d'être vous-même, fiers de penser qu'un flim est une belle merde même si l'opinion publique veut qu'il soit tendance de l'aimer, fiers de crier haut et fort que les autres c'est des cons et soyez fiers d'assumer. Être fiers de ce que nous sommes, c'est aussi le message du flim chroniqué ici. Pour peu que vous ne l'ayez pas compris, il vous est répété 1000 fois, environ. Personnellement, j'ai accepté ma part de geek depuis quelques années. Mais je la revendique d'autant plus depuis que Matthew Vaughn est arrivé sur le marché et a décidé de s'attaquer aux adaptations de comics. Il faut dire qu'après son tour de force avec botte-cul, on pouvait attendre du réal des prouesses encore plus bluffantes pour reprendre le flambeau de la saga super-mutante, ancien maigre lot de consolation d'un Bryan Singer en perte de vitesse, finalement saccagée par les Brett Ratner et autres Gavin Hood du tout-à-l'égout Hollywoodien. Après le biopic consacré au serval, il aurait fallu y mettre un max de mauvaise volonté pour faire aussi nul.
X-Men: First Class, ce n'est pas un biopic sur la Fistinière comme je le pensais. Déçu, je me suis rabattu sur cette histoire de mutants qui manque de poings. Le pitch se concentre principalement sur la rencontre entre Xavier et Magnetoscope, entre bien et mal, sur la voie choisie par chacun et les raisons qui les ont poussés à les faire. Jusque là, tout le monde s'en doutait, et pour les plus férus lecteurs rien de nouveau. Avec un scénario granulé de fioritures et de centaines de détails chiants, Vaughn nous sert un flim avec des acteurs au-dessus de ce qu'on pouvait penser pour un résultat simplement dramatique.
Que cela soit dit, le flim n'est pas à la hauteur des attentes. Bien sûr sont présentes toutes les conneries de super-héros invincibles, dotés de pouvoirs plus ridicules les uns que les autres, d'exosquelettes en adamantium et autres forces psychiques et surhumaine qui font de simples trous du culs des mutants à demi-coolos. A demi seulement, car les mutants pour lesquels vous avez fait le déplacement sont quelque peu ridicules en plus d'être racistes. Chez les gentils, on trouve : un foutu loser télépathe en guise de leader qui se retrouve en fauteuil roulant dès sa première mission, un juif en quête de vengeance qui sait tordre les métaux et soulever les sous-marins – très pratique –, une métamorphe avec les atouts du poitrail féminin mais dénuée de caverne à mouille, un noir qui meurt en 5 minutes, une métisse polly-pocket qui fout le camp chez les méchants et trois autres bras cassés à qui je ne confierai même pas un mégot. Alors que côté méchants, ils ont la classe : une gonzesse télépathe sertie de diamants, un grand méchant qui te gobe l'énergie de 5 missiles nucléaires comme ta sœur pompe une équipe de foot, un téléporteur communiste, et un mec qui contrôle le zef. Whaouh, comme première classe, on ne pouvait rêver meilleure dream team. Bon je résume, alors on a des incapables contre des bêtes de foire.
Sur fond d'uchronie années 60 avec JFK, la guerre froide et tout le toutim qui va de paire, X-Men: First Class se cantone au strict minimum syndical, Bernard Thibault approved. Avec un sujet aussi vaste que les x-men, et la source infinie de pouvoirs hyper cools qui n'a que pour seule limite l'imagination de Stan Lee, Vaughn choisit de se restreindre à une minorité de pouvoirs et de personnages tous plus chiants les uns que les autres tout en répondant au cahier des charges du parfait flim raciste et gay. J'en connais un à qui ça a du plaire. Magneto et Xavier entretiennent une relation qui dépasse les limites du convenable et de la bienséance hétérosexuelle. Sur la fin, on se demande même s'ils ne vont pas se rouler des pelles sur fond de message humanitaire du genre "Faites-lui les fesses, pas la guerre". C'est ce que l'on appelle, une vraie bromance. Quant au sous-entendu de la franchise X-Men clairement défini comme "le racimse c'est pas bien", on s'aperçoit que Vaughn ne l'a pas bien saisi, puisque de sa fenêtre les latinos sont des gogo danseuses-traitres et les noirs des conducteurs de taxis cons qui meurent en deux minutes. Les gentils sont les juifs et les méchants les aryens.
A l'écran, les plans sont saccadés et se suivent parfois sans queue ni tête. La mise au point est un calvaire. Les scènes de combat sont expéditives, et les quelques plans aériens ratés. J'en suis venu à avouer que Favreau avait fait un bon boulot sur Iron Man, tant le cadrage de ce flim laisse à désirer. Cette fois, Michael Basterd Fassbender reprend le rôle d'Eric Magneto Lensherr laissé vacant par Ian Gandalf McKellen et lui succède avec brio. Face à lui s'affronte James Wanted McAvoy en Pr Charles Xavier précédemment interprété par l'increvable Patrick Jean-Cul Picard Stewart, qui démontre pour la première fois de sa carrière qu'il peut jouer autre chose que le mec qui comprend pas ce qu'il lui arrive, une véritable surprise. Kevin Bacon que l'on avait pas vu dans un rôle de plus de trois mots depuis l'échec cuisant de L'Homme invisible, revient sur le devant de la scène dans le rôle d'un ancien docteur nazi reconverti en grand méchant vraiment pas gentil. S'ajoutent au casting deux-trois bonasses pour que le flim obtienne son taux de gros nibz et de petits culs indispensable pour l'attraction d'une population décérébrée.
Au final, cette première classe laisse un goût amer et un sentiment de lassitude face aux rengaines habituelles déjà servies et réchauffées par quatre fois. C'en est indigeste. Il conviendrait toutefois de préciser que le flim reste indéniablement le meilleur de la saga, sans pour autant chambouler la donne niaisement cadrée des adaptations Marvel. Sur ce, je retourne voir la bande annonce du prochain Transformers et me branler en cercle avec tous les autres blogueurs ciné sur des pix de Fincher.
"et la source infinie de pouvoirs hyper cools qui n'a que pour seule limite l'imagination de Stan Lee, Vaughn choisit de se restreindre à une minorité de pouvoirs et de personnages"
RépondreSupprimerAlors à savoir que dans Xmen , on peut pas mettre nimportequi à nimporte quelle époque . Le Problème c'est que dans les 3 précédents, ils ont voulu en mettre plein les yeux et du coup ils ont pas respectés les vraies "dates" des Xmen . A savoir que les Xmen originaux des années 60 c'est Xavier,Jean Grey, hank Mc Coy, Angel,Cyclop, et Iceberg . Difficile de faire un film rétro quand certain des mutants utilisés dans les films précédents ont 18 ans , de nos jours (Bobby drake, Angel si vous m'entendez) .
Donc forcément ils essaient de se rattraper comme ils peuvent avec les mutants qu'ils ont , donc on se retrouve avec des anachronismes un peu bizarre, genre le hurleur qui approche de la vingtaine alors qu'Azazel et Mystique on pas encore "fait" diablo, alors que le hurleur et diablo apparaissent dans les années 70 tous les deux . Donc faut pas leur en vouloir du choix des persos , ils ont composés avec ce qu'ils restaient après que les auteurs des 1.2.3 se soient appropriés des xmen sans adaptés leur ages à l'écran . Perso je ne me plaindrais pas , cyclop et iceberg sont mignons comme ils sont . Mais tout ça pour dire qu'il ne faut pas jeter des pierres, parceque le travail d'adaptation aux persos restants est plutot pas mal .
Et moi ce film bin je l'ai aimé, c'est un bon divertissement , soyez pas jaloux de pas avoir de super pouvoirs .
Mutant, et fier de l'être !
Marco, bien sur
Suis bien contente d'en avoir appris un peu plus sur les X-Men. \o/
RépondreSupprimerPerso, je suis bon public, et hormis "X-men Origins" et "X-men 3" je les aient plutôt aimé. Mais X-men FC se place en tête de liste dans mon coeur lolilol !
J'aurais bien viré Angel, ou sa tenue, ou son script je sais pas trop.
Mais sinon ben c'était trop le coeur wesh TAVU ?
(Cela ne m'empêche pas d'apprécier la critique :D)
Kiss les Filles XXX
Les gars, je vous aime bien, mais là c'est juste pas possible.
RépondreSupprimerL'esthétique pop, l'ambiance 60's, les acteurs, la petite histoire sur fond de Grande...y'a tout qui fonctionne dans ce film.
C'est simple, "First Class", c'est James Bond (époque Sean C.) avec des effets spéciaux, et le meilleur super-héros Movie depuis "the dark knight".
Même "Botte-cul" n'était pas aussi bon.
Ce film est une horreur. Tous les thèmes forts sont édulcorés au profit d'une histoire gnangnan pour ados. Les personnages n'ont absolument aucun charisme (Emma Frost!, Mystic!, Le Fauve!, C'est sérieux?!).
RépondreSupprimerLe dilemme de Magneto est caricaturé, voir inexistant. Fassenberg est bon, mais son personnage est si mal écrit qu'il ne peut rien faire.
Le dialogue Eric-Charles se résume à quelque scènette mal fichue servant à placer une phrase Badass à la fin ("La paix n'a jamais été une option" et autre conneries).
Le thème de la ségrégation atteint son paroxisme lorsque des agents de la CIA se moque des ailes d'Angel... Rien ne dépasse le stade de la moquerie. On parle d'évolution, d'extinction, de remplacement, mais au final on développe le lieu commun "accepte toi comme tu es" (" mutant et fier de l'être" répété 15 fois, au cas ou). Oui, le film se destine à des ados, pour la plupart en crise identitaire...
Les scènes d'actions sont moches, cadrées comme un mauvais épisode de Power Ranger, et surtout injustifiées (Azazel avec son sabre, la scène finale)...
La plupart des personnages son là pour remplir (Angel, Azazel, Havok, Riptide,Darwin), et aurait pu aussi bien être remplacé par d'autres.
Le respect de la continuité ne dépasse pas le stade du clin d'oeil (qui sont, de plus, d'une subtilité dingue...) et en plus de ça, énormément d'incohérences font de ce film une préquelle ratée.
Une préquelle tient compte des anciens films, sinon c'est un reboot; c'est le cas ici.
Le casting, en majeur partie composé d'ados, fait vraiment peine à voir. On les dirait tous échapés de Narnia ou Twilight tant leur jeu est immonde. Il faut dire que leur personnages sont tellement caricaturés (Mystic réagit comme une adolescente face à une crise d'acné).
On ajoute à ça la photo criarde digne d'un épisode de Narnia, les costumes immondes (je veux bien que ce soit les 60's, mais ça n'excuse pas Emma Frost...), les maquillages ridicules (Azazel, Le Fauve...) et la B.O. qui sous-titre carrément le film en tentant de forcer l'émotion lé où il n'y a qu'ennuie.
Et on obtient un des pire films Marvel...
Kick-Ass était plus original et avait ce petit quelque chose de subversif. Ce X-Men est un film familiale, à la Disney (Narnia est la meilleure comparaison). Et les origines de Magneto, façon Disney, c'est à vomir...
Une belle arnaque. Comment peut on le comparer au Dark Knight...
Voilà. Maintenant sur ASBAF on surfe tellement vite sur les vagues de l'interweb que nos lecteurs ferment leurs gueules aux autres lecteurs.
RépondreSupprimerD'LA BALLE LES MECS
quid de January Jones??
RépondreSupprimerMoi franchement je l'ai trouvé plus qu'acceptable comparé aux deux derniers qui étaient des belles merdes enfin si vous le trouvez mauvais c'est votre choix mais c'est vrai que les maquillages sont mauvais.
RépondreSupprimerCa remue tellement de clichés ce film qu'en sortant, on a envie de vomir.
RépondreSupprimerMichael Fassbender est cool, c'est déjà ça. Ouf.
Mais faut pas être aussi dur avec X men!! Bon moi je suis assez bon public pour les sagas avec des gens pleins de super pouvoirs trop cool ( et aussi, pour les films avec Nicholas Hoult, Michael Fassbender et James Mcavoy... Bon, d'accord, c'est un film de gonzesses)
RépondreSupprimerIl n'empêche que, même en dehors du casting pour lequel j'aurais de toute façon eu envie de voire le film ( ça me rend dingue de voir quelqu'un le descendre, bon d'accord mystic est une catastrophe mais à part ça merde, c'est January Jones et Michael Fassbender quoi!) bien sûr que tout est énorme mais je trouve que ça passe plutôt bien. Ok, heureusement que le ridicule ne tue pas et les dialogues sont pas forcément tout en finesse mais il y a ce qu'il faut d'humour et de second degré pour qu'on l'accepte. Même la grande leçon du "il faut s'accepter tel qu'on est" qui a sérieusement commencé à me les briser menues à la moitié du film est un peu tournée en dérision- j'adore la tête de Tony, pardon le scientifique joué par Nicholas Hoult quand mystique commence à se la jouer beauté naturelle "mais putain t'es vraiment trop moche comme ça!"
Et puis bon les personnages arrivent bien à concilier leur côté très kitsch et cliché et en même temps une dimension plus nuancée. Et puis j'adore les retournements de situation dramatiques et la façon dont ils reprennent et détournent des scènes à la Star Wars ou à la Inglorious Basterds.
Et d'ailleurs même ce que j'avais déjà trouvé de commun entre Tarantino et Vaughn en regardant Kick ass et dans une moindre mesure dans ce film, c'est qu'ils hésitent pas à faire des trucs super gros mais qui font juste tellement tellement plaisir en voyant les films, et que même si Vaughn est beaucoup moins fin, c'est quand même carrément bien foutu.
Moi je ne ferai que citer la seule phrase du film qui m'a plue, celle de Serval, au bar, démarché par les témoins de Génosha pour venir jouer dans le club des 5 :
RépondreSupprimer"Allez vous faire enculer"...