Il a relevé ses manches et reconquis Hollywood à la force du poignet. Son film est l’événement de l’année. Son come-back, on en parle jusqu’au fin fond de l’Ouzbékistan. A Cannes, il a tapé du poing sur la table, « c’est ce sale juif de Malick ou moi. » Résultat, personne n’a eu les ballz d’aller chercher la Palme d’or de Tree of life. On l’a d’ailleurs aperçu sur la croisette boire des coups avec Lars von Trier avec qui il s’est découvert bon nombre d’affinités. Véritable ressuscité de scandales en tout genre, cet homme se serait déjà relevé cent fois de l’affaire DSK. Avec lui, la femme de chambre serait déjà derrière les barreaux, motif : noire. Summum d’élégance, son couturier attitré se nomme John Galliano. Cet homme c’est Mel Gibson. Qui débarque avec le film de sa vie, au titre conçu pour la postérité et les index des encyclopédies de cinéma, Le complexe du castor.
Alors tenez-vous bien, vous n’avez jamais lu un pitch aussi con. Un dépressif qui ne parle plus, ne travaille plus, ne baise plus, se fait logiquement téj’ du domicile conjugal par sa femme et ses mômes. Il tente bien sûr de se suicider – et par-là de nous épargner l’affreuse 1h30 qui suit – rien n’y fait, son chemin se doit de croiser celui d’une marionnette de castor. Car en la fistant mettant au bout de son bras, il y trouvera une authentique catharsis qui l’aidera à remonter la pente de sa vie, reconquérir le cœur de sa famille et gravir à nouveau les échelons de la dignité. Moi j’appelle ça un foutu déviant qui a du connaître plus d’un coït sur Père castor durant son enfance, enfin bon.
Alors c’est censé être une allégorie de la condition d’acteur de Mel Gibson, autrefois Mad Max, William Wallace et consorts, aujourd’hui raclure de Lolywood et antisémite number one aux USA. C’est également censé nous prendre aux tripes tout en nous arrachant quelques sourires et en bonus nous transmettre des valeurs familiales intensément fortes. Question : qui hormis les fétichistes de la coupe mulet s’intéresse encore en 2011 à Mel Gibson ? Sortir du fond du trou Mickey Rourke pour l’ériger en freak à vau-l’eau, passe encore ; ressusciter Stallone en souvenir des bonnes vieilles VHS de papa tuning, à la rigueur. Mais Mel Gibson… Hollywood n’aime à ce point pas voir vieillir ses anciennes icônes que ç’en pique aux yeux. Il paraît même que ces cons planchent sur un Maverick 2.
Le complexe du castor enchaîne les séquences weirdos d’un script qu’on aurait pu promettre à un ciné-clippeur (genre Quentin Dupieux ou Mike Mills) avec un premier degré très américain. Le film nous offre une leçon des choses complètement décalée (aime ton fils, aime ton père, aime ton castor) qui trouve ci et là des climax de conneries absolument fantastiques. 1) Mel Gibson se bat avec son castor et trouve le moyen de prendre une raclée alors que cet homme a quand même passé quatre opus de L’arme fatale à dérouiller Danny Glover. 2) La fille dont s’entiche le fiston Gibson lui dévoile son amour via un graffiti franchement dégueulasse, le genre de merde qu’on ne retrouverait même plus sur le mur d’une gare sncf désaffectée.
Cet homme qui pèse plus de 6,5 milliards $ au box-office mondial, qui a osé défier Dieu avec La passion du Christ et qui fait fantasmer ma boulangère depuis plus de vingt ans, cet homme fait son come-back dans le film le plus mauvais de l’année voire de la décennie et a été tricard à Cannes où Lars von Trier n’a même pas daigné lui offrir un diabolo grenadine. Cet homme, DSK n’en voudrait même pas comme compagnon de cellule et John Galliano préfèrerait encore l’histoire d'Anne Franck à celle de son castor. Cet homme est Mel Gibson, oubliez-le.
Mel Gibcon? muhahahaha
RépondreSupprimerMel Gibson est père castor ... Mel Gibson est père castor ... Mel Gibson est père castor ...
RépondreSupprimerHAHAHAHAHAHAHAHA !!
Mel Gibson est père castor !!
Bon sang je m'en remet pas. Comment peut on faire un film pareil ?
Abus de drogue sans doute....ha non, il est catholique, j'avais oublié :-)
RépondreSupprimerc'est l'un des derniers grands acteurs d'hollywood !
RépondreSupprimeret il n'est pas antisémite, c'était des paroles dites sous l'emprise de la drogue pour lesquelles il a demandé pardon.
son Apocalypto est l'un des meilleurs films de la décennie, l'avez-vous vu?
J'ai le DVD, pas encore regardé.
RépondreSupprimerHeu, si je réfléchis bien à ce que tu dis.
Si je dis tout un tas de conneries et qu'ensuite j'avoue m'être drogué, c'est pas grave, ce serait la drogue qui a parlé?
Tain ça c'est trop cool!
Mel Gibson n'a tenu qu'une seule fois des propos déplacés sur les juifs, mais comme on en a entendu parler et reparler, on a l'impression qu'il a fait ça à plusieurs reprises...
RépondreSupprimerLes juifs, leur émission de télé préférée c'était C'est mon shoah.
RépondreSupprimerDésolé j'ai mangé deux pépito au goûter, ça devrait excuser mes propos. Pardon.
Apocalypto, c'était pas mal j'avoue.
Et il prépare un film sur les vikings ! Si on le laisse tranquille pour le faire... ça pourrait être terrible !!
RépondreSupprimerAh :)))), elle me tue cette critique ! C'est vrai que le film était bizarre, mais je le classe plutôt dans les curiosités. C'est ni bon, ni mauvais, c'est... bizarre.
RépondreSupprimerLe film sur les vikings sera une reprise d'Astérix et les normands ?
RépondreSupprimerJe cherchais mes mots pour qualifier ce film que je trouvais à priori acceptable, et là en plus de trouver les mots tu m'as ouvert les yeux: Ce film c'est de la diarrhée dans ton ugc.
RépondreSupprimerÇa c'est de la suce shiny.
ma parole.....
RépondreSupprimer'tain, le fist, mais c'est bien sûr...
RépondreSupprimerJe me demandais comment j'ai pu supporter le film et le trouver pas si mal.
C'était donc ça, thanx Vince
Dis-donc le respect, ça existe pas ici...
RépondreSupprimerbelle analyse, "en profondeur", d'un film à la fin bien convenue... et une belle bio de mel aussi !
RépondreSupprimercomment faire son come back en doigtant un castor, c'est plutot subtil au fond...
("lollywood", j'adore, je garde et je réutiliserai ! :)
J'ai rien contre Gibson mais je vais pas m'amuser à le défendre ici !
RépondreSupprimerEn tout cas le film de Foster manque assez d'épaisseur...
Mon Dieu, je n'ai jamais vu quelqu'un avec si peu de sensibilité ni des arguments aussi cons, tu sais pas apprécier le cinéma toi c'est certain. C'est malheureux, mais internet permet vraiment à n'importe qui de s'exprimer.
RépondreSupprimerC'est tellement triste d'être si basique et terre à terre, bravo pour ce tissu de connerieS;
On retiendra évidemment la profonde débilité de la remarque "1) Mel Gibson se bat avec son castor et trouve le moyen de prendre une raclée alors que cet homme a quand même passé quatre opus de L’arme fatale à dérouiller Danny Glover."
Sans dec, oublie que c'est Mel Gibson, qui en plus livre une remarquable performance, appréciés même des non-fans comme moi, et déjà ta critique vaut plus rien. Un film ne se juge pas en pensant fric et filmo des acteurs. Je pense pas que ça soit le but premier cette "allégorie à sa condition d'acteur".
La vie avec toi doit vraiment pas être drôle. De l'humour, ce film en a en revanche.
Voilà, juste un commentaire pour te signaler que mise à part tes potes et leurs commentaires au moins aussi intelligents que ta critique, (qui en plus commentent sans même avoir vu le film, chapeau) personne de sensé ne peut soutenir tes idées affligeantes.
Nan puis rien que "Cet homme, DSK n’en voudrait même pas comme compagnon de cellule et John Galliano préfèrerait encore l’histoire d'Anne Franck à celle de son castor." nan mais stop quoi.
Vite, fuyons de ce site.
Voilà, anonyme a complètement raison, "NAN MAIS STOP, QUOI"
RépondreSupprimerAnonyme 3 - 0 Vincent, QUOI.
Y a trop d'anonymes dans ce monde, il nous juge sans même savoir ce qu'on a subi...la vie est dure...elle nous casse en deux tel un ras de marée sur des bébés crevettes qui viennent à peine de naître...Fais comme les bébés crevettes, fuis les sites espèce d'anonyme...avant d'être emporté....
RépondreSupprimerJe pourrais me lancer dans le rap bébé
Le dernier anonyme a raison mes amis, vite, fuyons DE ce site avant d'y achever ce qui reste de notre belle grammaire, quoi.
RépondreSupprimerCritique sympa et drôle comme toujours, dire que j'ai failli me laisser convaincre d'aller voir ce film...
(Et je tiens à féliciter le très beau troll du quatrième commentaire, vraiment.)
Avant de faire ce genre de critique imbécile, tout en se croyant plus malin que les autres, il faudrait au moins démontrer que vous avez compris le sens du film...
RépondreSupprimerQue ça balance gratuitement sur Mel Gibson, passe encore, je ne cautionne pas son tempérament. En revanche, je vous trouve un brin sévère et injuste envers le film mais après tout j'ai envie de dire chacun ses goûts.
RépondreSupprimerTain qu'espérez vous en allant sur le blog cinéma le plus pourri du web. C'est écrit, c'est pas en chinois, comprendre un titre c'est plus difficile que comprendre un film?
RépondreSupprimerIls assument d'être des enflures sur ce blog et c'est la putain de classe bébé!!!
MAIS?? Les gens sont blaireaux ou quoi? Pardi un peu de second degrés dans ce bas monde ca vous fera pas de mal! Bon sang les commentaires sont affligeants! Arrétez de vous prendre au sérieux et pétez un coup!
RépondreSupprimerPerso j'aime mel gibson et j'ai ri comme un gamin en lisant cet article!
Je viens de le voir.
RépondreSupprimerA plusieurs reprises, j'ai été en désaccord avec les articles d'Asbaf mais tous "les goûts sont dans la femme mature" comme on dit. Là, je suis juste déçue de lire autant de merde en 3 minutes.
Je ne trouve pas non plus que ponctuer chacune de ses phrases par des vulgarités soit suffisant pour considérer un article Asbafien comme bon.
Noraj, et plus de modération dans tes propos t'éviteront de passer pour un extrémiste.
Ton article est dégueulasse ! J'ai trouvé le film très bon. Bien sûr le synopsis est loufoque, voire complètement con si ça te fait plaisir; mais ce qui en ressort,et surtout l'ensemble des thèmes abordés, est loin d'être aussi niais que tu le prétends. Elle est très loin la pseudo-leçon décalée "aime ton fils, aime ton père, aime ton castor",tu n'y est pas, mais alors pas du tout. Le but de la réflexion autour de la relation père-fils est plus ici de chercher la répartition entre prédestination, contexte familial, et expériences personnelles dans la composition du caractère de chacun. Enfin c'est ce à quoi ce film m'a fait penser.
RépondreSupprimerCordialement,