21 janv. 2011

127 HEURES : LE BRAS D’HONNEUR

Allez vous faire foutre les tweetos, vous n’êtes que des poseurs. Putain ça y est c’est dit, ça fait du bien. Désolé du coup d’éclat hein, j’espère choquer personne en disant ça mais c’était nécessaire pour aborder sainement l’épreuve que consiste 127 Hours. Enfin cela dit on ne quitte pas vraiment le registre, on va parler d’attentionwhorisme, t’entends ? 127 Hours / Twitter / putes à attention, même combat. Désolé, tu pensais vraiment que twitter c’était cool ? Non en fait c’est juste des gens en mal être en train de rouler à 88 tweets par jours sur l’autoroute de la désinformation. Mais assez parlé, j’ai ouvert word pour évoquer le dernier Danny Boyle, pas pour vous tenir au courant du nombre de centimètres de neige qu’il y a dans mon jardin ou encore que je viens de publier une image trop coolos de la célébrité pour qui je mouille sur mon tumblr #troppassionant. Allez, on tourne, action.
127 Hours vous savez c’est « la fantastique histoire vraie » d’Aron Ralston, ce mec un peu aventureux qui était resté coincé six jours entre un rocher et une paroi. Avant ça Danny Boyle nous avait pondu 28 days later, un joli tour de force en ce qui concerne le film de zomb’ puisque notre réalisateur du jour parvenait en une heure et demie à faire souffler un vent frais sur un genre en pleine décomposition. Il y a aussi eu Slumdog Millionaire, le feelgood movie qui te fait développer un complexe d’infériorité vis-à vis du tiers-monde. Ses autres compositions sont assez fruitées aussi même si je ne partage pas le culte voué à Trainspotting : les junkies sont la lie de l'humanité, on a compris. On nous a assez tannés avec ça dans mille films de drogués qui se ressemblent tous et puis de toute façon on fera jamais mieux que La Beuze.
Et là c’est le drame. Dan, dans ton CV 127 Hours c’est la grossière erreur. Tu viens t’enticher d’un fait divers pas banal mais qui sans nul doute possible n’aurait jamais du quitter la rubrique des chiens écrasés. L’histoire (avec un tout petit « h ») du fait divers : Aron est venu emmerder le mauvais caillou, il est piégé et il va devoir prendre des mesures radicales pour survivre. Finalement plutôt que de crever il se coupe le bras. La suite, j’imagine, n’est qu’un plan communication pour faire les choux gras de la presse (autant dire que ces charognes de journaleux se sont précipitées sur l’histoire) jusqu’à ce que ça devienne un film. En vrai il n’a pas fait exprès hein, mais dans le film qui raconte son calvaire de 127 heures c’est bien montré qu’il a cherché la merde. On nous explique aussi qu’Aron aime bien prendre des photos de lui. Ainsi à chaque fois qu’il lui arrive un truc sa première réaction est de s’immortaliser, cf. le réflexe de la parfaite poufiasse avant de mettre à jour sa photo de profil facebook ou de balancer une tweetpic (d’où le lien avec vous, les tweetwhores).

Dans le film Monsieur Regardez-moi, interprété par James Franco, passe le plus clair de son temps à parler à sa caméra et à ressasser des souvenirs plus ou moins frais. Pas de quoi tenir 94 minutes. Le pire c’est que ce vide scénaristique est prétexte à une ribambelle de clichés : Et vas-y qu’on nous place un focus quand il boit son urine, et vas-y qu’il repense à son ex qu’il a jeté comme un kleenex plein de foutre, et vas-y qu’il regrette de pas avoir répondu à sa maman au téléphone et vas-y que… C’est tellement gnian-gnian que s’il avait eu accès au net il nous aurait bassiné de mises à jour facebook à coup de « coincé entre un rocher et un mur, c’est là que je réalise qu’en fait j’aime ma maman ». Ou un livetweet puisque vous semblez aimer ça, bande de truites : « je dois apprendre à me torcher de la main gauche, puisque la droite est indisponible #ambidextre#tropchaudlavie ». Dommage que t’aies pas pensé à apporter ton Iphone4 avec toi, hein connard (vu sa gueule d’enfant gâté je suis certain qu’il carbure aux produits Apple). Putain de Camwhore et putains de journalistes. Danny déçoit, son film est vide, son style est irritant et en voulant faire du clinquant il a perdu toute la fraicheur qui me plaisait dans son cinéma.
En vrac les autres faiblesses, parce que j’ai vraiment pas envie de pondre un truc sérieux : Les micros-plans « au plus près des détails », techniquement oui, mais réellement on en a rien à cirer de savoir ce qu’il se passe à l’intérieur d’une gourde quand on boit dedans. En tout cas ça ne fait que confirmer que dans ce film coincé entre deux parois il n’y a rien à filmer et rien à voir. La BO molle, repompée de Slumdog : Forcement il a fait travailler le même Indien (ah… le bon temps de la Compagnie anglaise des Indes orientales). Le fait d’insinuer que l’expérience d’Aron, sa leçon apprise à travers son trauma, est un enseignement pour tous : oui c’est ça, promis j’irai plus jamais canyoner sans balise GPS. Il y a aussi l’ennui, on s’emmerde à suivre James Franco, et il y a tellement de flashbacks qu’on ne sait pas où se développe vraiment l’histoire. Et puis offrir une telle vitrine à un homme qui n’a à proprement parler aucune leçon à donner et dont l’histoire n’a de sens que dans la continuité de sa propre vie c’est moyen, autant faire un blog perso.

Bref, 114 des 127 heures retranscrites dans le film (90%, si tu sais pas compter) sont vides, nulles, mauvaises ou inutiles. Quant aux dix derniers petits pourcents je lutte encore avec moi-même pour savoir si ce n’était pas le fait de savoir la délivrance proche qui m’a fait apprécier. En tout cas préparez-vous à manger de la leçon de vie, on va vous dire que c’est un film utile, le portait d’un « héro », que tout le monde devrait voir. Peut-être même que Chantal votre collègue de bureau en procédure de divorce vous sortira une facétie du type « ah ça m’a vraiment fait relativiser sur ma vie ». Mais ne confondez pas homme exemplaire et petit con, à ce point là la bévue pourrait être dangereuse. C’est sans doute cruel de parler comme ça d’un type qui a perdu son bras pour survivre mais franchement, comment appelleriez-vous un quidam qui va randonner en dehors des sentiers battus sans prévenir personne de sa destination ?
Pour le coup, moi, après un film de cette trempe, je pense que la leçon consacrée devrait être : pas de bras, pas de caméra.

Les 36 commentaires idiots

  1. Ha ha en même temps rien qu'en regardant la BA on sentait que ce film allait être aussi vide que mes couilles après une soirée chez la mère de L.M.

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  2. Une fois, j'ai connu un mec qui ne savait pas compté 90% de 127h, la honte!

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  3. @Biscuit : Fais attention, plus vides que ça elles risqueraient d'imploser ! Ça doit faire mal !

    @Akwell : Il devait être vraiment mal le type ! Une fois j'ai connu un type qui a essayé de se taper le père d'une lesbienne pour lui montrer "ce que ça fait". Classe !

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  4. Biscuit t'es qu'une petite salope, t'es juste jaloux de maman parce que t'as été recueilli à la naissance par deux cafards.

    Sinon je voulais me faire un avis quand même en voyant cette merde mais ça a l'air réellement trop chiant.

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  5. C'est la mode les trucs qui se passent tout le temps au même endroit. Mais ces connards ont de la merde dans les yeux.

    Tant qu'à prendre un fait divers avec un lieu fixe, il devraient raconter l'histoire de la fille fritzl, ce serait cool. Un peu d'inceste pour se détendre ça passe à l'aise.

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  6. Albert Fish> N'empêche, ils doivent faire des économies niveau décors. Genre c'est la crise, tout ça...

    Marrant comme certains réal' pensent encore que s'inspirer d'une histoire vraie rendra l'intrigue über-intéressante (cf biopics plus ou moins merdiques et autres faits-divers-adaptés-au-cineyma-FUCK-YEAH).

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  7. ça doit coûter un bras de faire un flim comme ça..

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  8. mais il se coupe le bras pour le bouffer en fait, c'est ça ?!
    sinon c'est dommage si c'est pourrave, moi qui ai adoré tous les films de danny (oui, je dis bien TOUS, même les nuls) jusque là...
    et sinon chuis trop content, j'ai reçu votre badge ! merci m'sieurs-dame !

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  9. Quelle jouissance que de voir s'accorder les violons de la critique.
    On en parle donc ici aussi: http://lepasseurcritique.blogspot.com/2011/01/127-heures.html

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  10. putain le niveau du site et des coms fait vraiment peur.

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  11. oh Thomas tu te prends vraiment pas pour une merde hein!!! J'ai horreur de la façon dont tu t'exprimes. Comment il se la pète le mec c'est dingue d'être comme ça...

    Neophytt.

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  12. Super, merci de ton avis Neofiotte. C'est vrai que toi t'es super humble avec ton pseudo tuné intellectualiste à la con.

    Sinon je vois pas comment je me la pète vu que je parle très peu de moi dans l'article.

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  13. Bon, je te rejoins entièrement. Le flim est chiant, le scénar est aussi épais qu'une feuille de PQ, et la volonté pécuniaire d'exploiter au ciné un truc qui aurait été tout aussi bien torché en 20 minutes fait grincer des dents v'voyez. Le côté "artisticojmelapète" du j'te filme ce qui se passe dans le cul d'une vache quand elle bouffe des pissenlits, c'est marrant la première fois, lourd les 94 fois restantes. Mais il faut bien rendre à Dany ce qui lui revient, la scène de la découpe est très bien orchestrée, en même temps, c'était le climax du film à pas louper, le restant il a juste posé la cam et laissé James se démerder. Décevant.

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  14. "Akwell a dit…

    Une fois, j'ai connu un mec qui ne savait pas compté 90% de 127h, la honte! "

    Moi j'ai vu un mec qui ne savait pas écrire : tu y étais presque, il fallait juste mettre le verbe compter à l'infinitif. Sur 2 lignes ça devait être faisable! Comment tu dis? "la honte!"

    Usul

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  15. Hep connard, avant d'apporter le fin conseil orthographique de manière incisive, essaye d'écrire correctement.

    Cette page est pour toi : http://www.dsi.univ-paris5.fr/typo.html

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  16. Oui, à priori tu n'y vas pas très souvent sur cette page Thomas ...

    Usul

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  17. Merci Usul, la fois où tu pondras un commentaire intéressant on te fera signe. En attendant casse-toi.

    @Akwell Ouais effectivement la fin est bonne, mais est-ce que le reste du film mérite qu'on parle des qualités ? Il a tout misé sur un moignon quoi.

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  18. AH ça, les clichés, ça en déborde. Et la réalisation hyper maniérée ainsi que l'omniprésence de la musique (composée par le même que pour son précédent film)...

    Bonne chronique les gars :)

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  19. La merde de l'année ! Il faut que Boyle arrête la drogue ou les le cinéma ou les 2 mais qu'il ne nous ponde plus des films d'arnaque comme celui là ou Slumdog tout aussi nul et surestimé...

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  20. Bon, je ne vais pas commencer à contredire chacun de vos arguments (je ne suis pas du tout d'accord, mais passons), mais je voudrais quand même dire une chose : que vous ayez détesté le film, c'est votre droit. Mais que vous traitiez le vrai Aron Ralston de "petit con", alors là...

    J'aimerais vous y voir, vous, au fin fond d'un canyon, en train de mettre une heure à vous couper le bras avec une lame made in China. Certes, il a fait une erreur en ne disant à personne où il allait... Mais je suis désolée, ce mec a plus de couilles que nous tous réunis. N'allez pas croire qu'il s'est coupé un bras juste pour devenir célèbre.

    Critiquer le film, pourquoi pas. Critiquer un homme que vous ne connaissez pas et qui a accompli ce que très peu de gens pourraient accomplir, non.

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  21. Chère Lili,

    désolé de te décevoir, mais tu as tort. Il parait évident que n'importe quel enfant déficient de CM2 s'en serait sorti bien plus rapidement que ce petit poltron, qui a tout de même attendu 127 heures pour se couper le bras, et ce par simple faim ; une sorte d'animal dépourvu de couilles, en somme.

    Par expérience personnelle, j'ai moi-même été prisonnier d'un canyon (par ailleurs bien plus éprouvant que celui du film), il m'a simplement suffit de briser la roche à l'aide de mon sexe.

    Quand on veut, on peut.

    Bien à toi.

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  22. PS : qu'as-tu contre les Chinois ?

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  23. " Et moi, qu'aurais-je fait sous l'occupation? "

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  24. C'est bien ça le problème, porter en héros le connard lambda qu'est même pas foutu de s'acheter un coutelas de fabrication suisse. Putain de pitch.
    Et puis, j'ai fait pire qu'Aaron, j'ai du me couper les couilles pour survivre. Putain de Vietnam. Heureusement que ça repousse.

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  25. Ouais mais le couteaux suisses ils coûtent un bras ...

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  26. Ouais bah moi un jour j'ai du bouffer ma propre jambe pour pas mourir de faim, donc allez vous faire foutre avec votre petit merdeux américain.

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  27. Ok pour la plupart des défauts... Cependant ça me parait pas avoir autant d'importance que ça. Le montage et les plans magnifiques font passer la pilule. Le personnage est égoïste et arrogant mais le vrai Aron Ralston l'était ! La mièvrerie, peut-être mais au bord du gouffre chacun d'entre nous se remettrait en question en pensant à ceux qu'on aime... 3/4

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  28. Ca y est je l'ai vu, James Franco est très bien même si je trouve que Jamel Debouzze aurait été plus légitime dans le rôle.

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  29. Je suis d'accord pour la Beuze !

    Thierry V.

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  30. bon c'est apparament le but principale du site, mais vous êtes quand même vachement dur avec 127 heures quoi... Perso j'l'attendais pas des masses et au final j'm'en souviendrais plus que les énormes pétards mouillés que furent True Grit ou Black Swan.
    Ensuite la mièvrerie est inévitable, j'veux dire, qui n'aurait pas eu les mêmes pensées que ce mec face à un choix pareil ?
    enfin bref, continuez votre répartie est plutôt marrante, même si pour cette critique j'suis un peu décu, sachant que 127 heures fut pour l'instant un des films que j'ai le plus apprécié au cinéma en 2011.
    signé Moi

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  31. Non je ne crois pas que la mièvrerie soit inévitable, pour moi c'est un réflexe de facile de la part du réalisateur. Into The Wild par exemple était triste et résigné, mais mièvre j'ai pas trouvé.

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  32. tu marques un point pour ce qui est de la comparaison avec into the wild.
    127 heures prend cependant plus un aspect "psychologique", dans le sens où on se focalise sur l'évolution mentale du personnage. L'évolution de sa "folie" si on peut dire. Là où into the wild m'était apparu plus "niais" et le héros plus énervant, un ado qui pense pouvoir survivre par lui même par -20°. Si tu parles de la mise en scène, c'est clair et net que le côté lancinant (désolé pour l'orthographe car pas sur) de 127 heures l'emporte. Mais pour ce qui est de l'histoire (chacune apparament vrai sortie d'un bouquin autobiographique), bah le mec d'into the wild apparait comme beaucoup plus naif et insupportable, même si le ralston a un certain grade dans le niveau de la crédulité...
    Jusqu'ici, la seule critique de votre blog que je cautionne à 200% est bien évidemment celle de rubber ! la seule chose qui manque c'est un minimum de respect pour 127 heures, et plus de retours positifs (the green hornet et monsters, deux films que j'ai raté).
    Encore moi

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  33. Into the Wild n'est pas tiré d'une autobiographie vu que le mec a clamsé. Disons plutôt qu'il s'inspire de son journal de bord et d'une romance à deux balles

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  34. Une romance entre Emile et Kristen, même si ça se résume à s'échanger des mots doux à voix basse et rougir gauchement sous un clair de lune un soir de solstice, c'est tellement kawaï que ça sera toujours plus agréable que n'importe quelle autre connerie œstrogènée. Et puis bon, c'est toujours que 20 minutes du film.

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Fous au moins un pseudo, les anonymes ça nous pète les yeukous.