TWILIGHT 3 : DE LA BOMBE BÉBÉ !

Parce que je sais que vous l'attendez tous avec impatience, et qu'il était impensable de manquer ce petit bijou, voici la shitty review de Twilight 3 : Hésitation. Je ne vous cache pas qu'on a vachement hésité à aller le voir, mais notre courage d'investigation journalistique a eu raison de nous. Ou bien était-ce l'alcool ? Probablement les deux, mais pour supporter le poids de l'œuvre il n'en fallait pas moins.

Twilight 3 : Eclipse de son patronyme original est un flim réalisé par David Slade. Ce dernier n'en est pas à son premier tour de manivelle, il nous avait déjà régalé voilà deux ans à peine avec l'immonde adaptation du comic book de Niles : 30 Jours de Nuit. Pour prouver au monde entier qu'il en connaît un rayon sur les vampires, Slade nous gratifie donc de la réalisation du troisième volet de la controversée saga Twilight.

Pour ceux qui n'auraient pas suivi les deux premiers volets, eh bien démerdez vous ! Cependant, je peux vous expliquer le troisième. En gros, à Seattle une gonzesse veut sa vengeance sur Edward et rassemble une armée de tantouzes eye-linées. Pour contrer les plans de la vilaine, les vampires et les loups-garous doivent faire une trêve et s'allier pour défendre Bella. De son côté, Bella est toujours tiraillée entre sa tendre amitié pour le dénudé Jacob et sa platonique relation avec l'eunuque Edward (spoiler : il ne veut pas coucher avant le mariage hahahaha ha !)

Côté casting, on retrouve l'adulé couple Pattinson/Stewart. Kristen n'est pas du tout crédible dans le rôle de la torturée des sentiments, personne n'y croit, même elle semble sceptique de ses dialogues. En plus d'être d'une niaiserie agaçante, ses talents d'actrices se limitent à une expression déconfite et tristounette. De son côté, Robert ne surjoue pas, il se contente de tenir son rôle. On en vient à se dire que Robert a des talents d'acteur cachés, mais qu'ils sont vraiment bien cachés. Malgré toutes ses attentions à notre égard, sa tronche monosourcillée reste insupportable. Derrière les traits du « chelou » (surnommé ainsi pour sa corpulence de cheval et son look de loup-garou), Taylor Lautner passe son temps à moitié à poil, et offre aux nombreuses demoiselles son corps telle une pute au rabais. Il est clair qu'il n'a pas été embauché pour ses talents d'acteur, mais bien pour sa petite bouille de BG mexicanos. Le tout mélangé nous donne un beau boys band : tout dans l'apparence !

Pas besoin de vous faire un dessin, vous l'avez d'ores et déjà compris, nous avons été conquis par cette masterpiece du 7ème art. Des dialogues d'une finesse extrême empruntés aux Feux de l'Amour : « Tu as provoqué une hémorragie en moi, que seuls tes baisers peuvent arrêter. », des plans vomitifs, des travellings compensés par des images de synthèse de piètre qualité, des décors en carton (dédicace spéciale pour le décor montagnard), et des scènes inutiles qui tentent de combler les faiblesses d'un scénario bancal. Agrémenté de touches scénaristiques de l'Amérique puritaine, et de bons sentiments mormons, le flim est une maxi tranche de rigolade. Vous y rajoutez une bande son emo-teen, vous obtenez un calvaire d'ennui. Un bon point tout de même pour une scène de baston assez bien chorégraphiée, mais qui dure à peine 10 secondes. Au pro-rata de la durée exorbitante du flim (123 min), la scène est accueillie avec plaisir.

Au final, un 3ème volet qui ne fait pas avancer le schmilblick puisque les deux tourtereaux n'ont toujours forniqué, malgré nos encouragements répétés.