L.M. A VU FATAL DE MICHAËL YOUN

Et SPLASH par terre, enfin je pose ma pêche sur ASBAF après des semaines à ne pas en branler une à me retenir, j'en pouvais plus. Voici venue la nouvelle shitty review, première d'une série de posts sur les choses vues pendant la fête du cinoche.

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Alors vendredi moi tu vois j'étais un peu beurré, donc à l'instar d'un aventurier du ruisseau qui ne serait téméraire qu'à deux grammes, j'ai enfilé mon chapeau de cow-boy, enfourché mon fidèle destrier RATP et j'ai tracé au cinoche voir FATAL, la nouvelle merde de Michael "humour juif" Youn qui déchire minimum ta sœur de 8 ans et toutes ses loli-copines.

Bon alors bref, j'arrive au ciné et moi sur le moment j'ai quand même pas trop envie de me retrouver à gerber partout alors je m'assoie de façon stratégique, ni trop près des pétasses parfumées à la vaseline traînant leur biyatch de boyfriends – qui gardent leurs lunettes de soleil D&G à l'intérieur même de la salle de cinoche parce que merde, c'est quand même la putain de classe américaine –, ni, surtout, trop près de l'écran : j'essayais de me préparer à encadrer la tête à claque du Youn en 4 par 3 pendant plus d'une plombe.

Bon alors globalement FATAL à mon "immense surprise" c'est à peu près aussi drôle qu'un sketch de Franck Dubosc, c'est-à-dire qu'il t'arrive fréquemment de regarder ta montre autour de toi les dégénérés qui, ne s'étant pas retrouvés ici par un des malheureux hasards de l'alcool (eux), s'esclaffent à en crever à chaque blague, jusqu'à à te faire doucement envisager de leur faire bouffer leur siège de ciné. Exemple : cette espèce de paire de connards de lycéens à ma droite qui pensaient sans doute être extrêmement drôles à répéter tout haut une des répliques (naze, évidemment) du début pendant tout le putain de film et à des moments aléatoires, finalement calmés net dans leur élan de mongolitude à l'aide d'une petite vanne bien posée sur leur face par votre serviteur.

Concernant l'histoire, c'est une espèce de parodie de rappeur, celle de "Fatal Bazooka" ou "Michel Fondue" dans la vraie vie ou une connerie du genre, qui paume tout, part prendre l'air en Savoie, et revient péter la baraque en chantant "fous ta cagoule" sur le plateau de la nouvelle star et qui gagne le duel contre Stéphane Rousseau (le comique québécois qui ne fait rire que les caribous morts) bref le scénar bateau pompé sur environ 8000 comédies différentes et en plus c'est cool parce que je viens de te spoiler la fin tout en délicatesse.

Bon allez, ça me fait un peu mal au cul de l'avouer mais le truc en lui-même est pas trop mal foutu, la réal est soit-disant de Youn, si c'est le cas : chapeau connard, même si j'en doute à environ cent pour cent. C'est un truc à la ricaine, la post-prod effectuée fait tout le côté bling bling shiny shit à donf. Tant qu'à faire dans la confidence crasse, j'ai souri à quelques vannes, probablement pompées autre part (notons qu'une scène entière est pompée sur le film Hot Rod, mais bon, ce n'est pas comme si le coquin avait fait toute sa carrière sur cette méthode EVIDEMMENT).

Bon voilà, tu vois comme tu ne dois pas aller voir ce film, si vraiment tu tiens à rendre service à Michael Youn et à la nation, la meilleure chose à faire reste de lui envoyer une lettre à l'anthrax.

Par contre je vous interdis de foutre mon email ou mon blaze dans la partie "expéditeur", vu que ça fait longtemps qu'il n'ouvre plus les miennes.

Allez les copains et les copines, bisous, restez branchés ces prochains jours, une ou deux reviews englobant les machins vus pendant la Fête du Ciné devraient tomber, soit non exhaustivement sur : L'Agence Tous Risques, Dog Pound, L'Illusionniste, The Crazies, Top Cops, Les Petits Ruisseaux, et puis inch'allah : Millenium 2, La Disparition d'Alice Creed, etc.

Stay frosty.