LE FESTIVAL MAUVAIS GENRE PART 2 : LE PORNO C'EST RIGOLO

Si vous lisez ceci, vous vous êtes probablement trompé de site. Cet article va probablement nous rapporter une flopée de déviants sexuels en tous genres, de l'amat' fétichiste spé gagthroat au mature shemale friand des midgets, et c'est bien pour ça que je le fais.

Pour compléter l'article précédent, je m'en vais vous parler de la Soirée Rose du festival Mauvais Genre. 4€ la séance et le pack soirée composé d'un préservatif et d'un mouchoir pour ces messieurs, et un préservatif et une sucette pour ces demoiselles ( bien plus nombreuses que les esprits mal pensants pourraient le penser). Et attention pas n'importe quels préservatifs, non, des condoms sponsorisés par Christophe Dechavanne. Au programme de la soirée, spectacle érotique théâtral et porno crado.

Je sais que pour beaucoup spectacle érotique théâtral, ça ne parle pas trop, je vais tâcher d'éclaircir les choses. Accords est une pièce de théâtre interprétée par une danseuse, un danseur, deux musiciens et un caméraman.. Au son d'une flûte et de percussions, un caméraman suit en gros plans l'intimité et les caresses d'un couple de danseurs.
Entre sexe, ciné et musique, le spectacle était original et sympa. Rien d'incroyable, mais une mention good job pour le caméraman.Une fois le spectacle achevé, passons aux choses sérieuses. Réalisé en 1972 par Gérard Damiano, Deep Throat, traduit en français sous le nom de Gorge Profonde. Alors non, ça ne parle pas de spéléologie. Ça aurait pu, mais non, le flim fait partie de la catégorie porno mythique et glouton.

Le scénar est le suivant: Linda Lovelace s'ennuie. Elle ne parvient pas à connaître l'orgasme. Aidée d'une amie, elle recrute donc des mâles bien montés pour tous les tester. Et malgré ses multiples amants, elle n'atteint pas le stade de la jouissance suprême, devant se contenter d'un plaisir somme toute modeste. Mais, tenant absolument à entendre les cloches sonner et les feux d'artifices exploser, elle demande alors conseil au Dr Young. Après examen, le fameux docteur révèle un diagnostique inquiétant. Linda n'a pas de clitoris ! Ou plutôt si, mais pas là où il devrait être..

Avec son script travaillé au burin, sa musique d'ascenseur kitsch, ses dialogues dignes d'un Shakespeare ou d'un Orwell, et ses actrices dotées d'un appétit féroce, cette séance de ciné porno de mauvais goût nous a enchanté au plus haut point. Véritablement mythique.

A voir absolument en VF, avec tous ses amis, un public hilare et du coca.

Seul regret de la soirée, malgré un public enthousiaste, le présentateur n'a pas tenu sa promesse de strip tease. Dommage... On retentera l'année prochaine.