The Wackness, ou Thérapie pour mon psy dans les contrées québécoises a été une des belles surprises de 2008. Inutilement renommé La loose pour la sortie en DVD, le flim est le second flim réalisé par Jonathan Levine après Tous les garçons aiment Mandy Lane. Nominé dans deux catégories au Sundance Film Festival, The Wackness remporte le prix du public 2008.
En résumé, l'histoire se déroule à New York durant l'été 1994. Cela fait maintenant 3 mois que Cobain s'est suicidé, Giuliani vient d'être élu, et entame son premier mandat dans une ville en proie à une vague de chaleur assommante. Les cours sont terminés, le lycée aussi, et Luke Shapiro, dealer officiel de son lycée, vit en marge des autres étudiants. Sans véritable ami, puceau, et fils unique d'une famille endettée, Luke multiplie les rencontres et les deals. Sa rencontre avec un psy changera la donne. Le Dr Squires troque ses séances contre de la dope pour s'échapper de sa vie, de son couple qui sombre inexorablement, de ses clients qui se font de plus en plus rares. Éviter l'effondrement, se sentir vivants, faire l'amour, gérer son blues, vendre son herbe, Luke et le Dr vont traverser l'été et la ville munis de leur charrette à beuh, à la recherche d'aventures, de filles et d'un sens à leur vie.
Côté acteurs, on y trouve l'excellent Ben Kinglsey en psy chapeauté déjanté, l'inconnu Josh Peck en dealer dépressif, et la plus que bandante Olivia Thirlby en belle fille du Dr Squires. On note aussi la présence de Mary-Kate Olsen, de Method Man, et de Famke Janssen histoire de pimenter le casting. Kingsley est tout simplement géant et joue son rôle avec justesse, tandis que Peck mériterait bien quelques baffes pour sa mèche de cheveux agaçante mais sort des sentiers battus avec une interprétation simple et réaliste.
Derrière la caméra, Jonathan Levine nous sert pas mal d'idées sympathiques, mais en trop grandes quantités pour toutes bien les traiter. De plus le flim nous rappelle la belle époque des walkmans, des énormes postes radio et des headphones oldschool, mais se plante sur certains détails anachroniques, dommage. Avec une bého achipé achopé 90's style du tonnerre de dieu, le réal se laisse aller au fil de l'eau, tient bon la barre (pas de mauvaise blague merci) et ne sombre pas dans la mélancolie ou la tristesse sentimentale de bas étage. Au final, la stylistique du flim est réussie, la photo rend hommage à de grands noms du cinéma et de la musique, le cadrage est bien pensé et les mouvements caméra servent parfaitement le scénario. Le flim n'est pas le premier du genre, mais s'illustre facilement dans le top ten.
A voir absolument en VO.
En résumé, l'histoire se déroule à New York durant l'été 1994. Cela fait maintenant 3 mois que Cobain s'est suicidé, Giuliani vient d'être élu, et entame son premier mandat dans une ville en proie à une vague de chaleur assommante. Les cours sont terminés, le lycée aussi, et Luke Shapiro, dealer officiel de son lycée, vit en marge des autres étudiants. Sans véritable ami, puceau, et fils unique d'une famille endettée, Luke multiplie les rencontres et les deals. Sa rencontre avec un psy changera la donne. Le Dr Squires troque ses séances contre de la dope pour s'échapper de sa vie, de son couple qui sombre inexorablement, de ses clients qui se font de plus en plus rares. Éviter l'effondrement, se sentir vivants, faire l'amour, gérer son blues, vendre son herbe, Luke et le Dr vont traverser l'été et la ville munis de leur charrette à beuh, à la recherche d'aventures, de filles et d'un sens à leur vie.
Côté acteurs, on y trouve l'excellent Ben Kinglsey en psy chapeauté déjanté, l'inconnu Josh Peck en dealer dépressif, et la plus que bandante Olivia Thirlby en belle fille du Dr Squires. On note aussi la présence de Mary-Kate Olsen, de Method Man, et de Famke Janssen histoire de pimenter le casting. Kingsley est tout simplement géant et joue son rôle avec justesse, tandis que Peck mériterait bien quelques baffes pour sa mèche de cheveux agaçante mais sort des sentiers battus avec une interprétation simple et réaliste.
Derrière la caméra, Jonathan Levine nous sert pas mal d'idées sympathiques, mais en trop grandes quantités pour toutes bien les traiter. De plus le flim nous rappelle la belle époque des walkmans, des énormes postes radio et des headphones oldschool, mais se plante sur certains détails anachroniques, dommage. Avec une bého achipé achopé 90's style du tonnerre de dieu, le réal se laisse aller au fil de l'eau, tient bon la barre (pas de mauvaise blague merci) et ne sombre pas dans la mélancolie ou la tristesse sentimentale de bas étage. Au final, la stylistique du flim est réussie, la photo rend hommage à de grands noms du cinéma et de la musique, le cadrage est bien pensé et les mouvements caméra servent parfaitement le scénario. Le flim n'est pas le premier du genre, mais s'illustre facilement dans le top ten.
A voir absolument en VO.
Nice. Je choperai ça en version québéconne.
RépondreSupprimerhan je me disais bien que la tête de cette olivia, je l'avais vue récemment. elle joue dans bored to death (louis si tu m'entends, le lien que je t'ai filé est un peu naze, il manque l'épisode 6..)
RépondreSupprimerbon j'ai téléchargé the wackness.
Dac', je le choperai autre part (faudrait que je m'y mette un jour..)
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